1 4 2 H i s t o i r e N a t u r e l l e
. L E J A S E U R (a).
L ’attribut. caraâériltique qui diftingue cet oifeau ( pl.t2 61),
de tout autre, c&font,de petites appendices.:roi)ges qui terminent
pJufiçurs des pennesririq^ennes.-de fes ailes; ^â|'appen'djçes^.ne
|bpt autre, ohofe qu’un prolongement -de la - delà, d<|S
barbes, lequel prolongement s’aplatit en ^élargiflànt. en forme
de petite palette, & prend une „couleur rouge- : ,* *on »cqmpte
quelquefois jufqu’à huit pennes de chaque côté, ïefquelles^ont
de . ces appendices : quelques-uns ont dit que les mâles èn avoient
fept & les femelles cinq-, d’autres que les femelles n’en-avoient
~^ôjf:G’eftlà foixante-troijième' grive de M» Briflbn, tome I I , page LeTvettpetg^s
d’A r i f t o t Î X , eap. x v i) M mot Grec fignifie une elpèce de matelas pu
d'oreiller, &fàit allufion aux plumes loyeulès du Jafeur. G eft YAmpelis d’AIdrovande
qui: lui a appliqué cette dénomination, non d après Ariftole, comme lafdit M.' Üriîî^i,
mak-dqnr^r-fe^Pécte-jCaHxmaque^^omi^ nous l’apprend- Aidrovande. lui - même
(tome l,.p a g e 7 9 6% & -fins être bien: fur que fôn XniptUs- &ceÜe du Poëte 'grec,
fuffent unfeul & même oifeau. D ’ailleurs ce' hbm XAm pflis ayait*rété donné plus
anciennement à .d’autres petits oileaux, tels que le bequefigue ( Gebier; 'page j>" 8j )
qui le nourrit de raifins .comme le ‘jalèur, Aidrovande .ni M. Linnæus m’auroiépt pas •
du .l’appliquer à. ceIuf£i.,rÇ’çft le, Garrulus Bohemïcus de Gelner, gage '
lycilla de Scbwenckfeld, gage 2 2 9 ; le \A4icro-phenix / le GaJerita Mm de Fabricio
de Padoue ; le Larrius remïgïhns jecimdanis, apice membranaceo coJoràto'de M. injmæ&yl/
|p ß>. j o ; le Turdus criflaius de Klein,p ù g & 7 o J^ ^ de Frifchÿ,-^planche
' Quelques-uns l’ont pris très-mal-à-propos pour le Merops dAriftoté, ’celta-dire pour. '
nôtre Guepter; Vautres pour YAyis incendiaria des Anciens, & par corruption Incine-
ra ria , ou- pour l’oilèàu de la forêt Hercinienne dont parle Pline, tpaofquê lès plumes
ne jettent point de feu pendant la nuit,, comme ori .dit^ué-lfiifofeiit ceU^' der cet
• oifeau, fi ce neft peut-être un feu allégorique, car 1e Jafeur a i’iris des yeux & les
fermes- dès ailes' couleur dé feu. On a encore nommé ce$ôîÇÈ&X'Æ>h Bàhémica,
Adepelhis, Pteroclià, Fullo, Gallulus fylveflris, Xinjrella, & par corruption Xincirélla|
d’aprèsfbn cri urdinaire qui eft-^çfv^ri^en Alfemand^-Z/Â^^/ fèrTO^dü^pré^
cèdent, Boehemer, Boeheimle, Boehmifche droflel, Hauhendrofely Pejhiàgel/Kneg-vogek, -
W igjlerti, Seuk-fchwantç, Schnee-Iefche, Schnee-yogel; le nom de Beemerle attribué au
gÜ m J JS&^ & R .
point I^^S^îj^y'ri-pourA'môi 'j’aifc WdiivJiJu» qiirren
^K lé n t fept^rlsqnp des ailes $:.çihq àifaii t i e ^ q u . y i l ] u i -
In ’éb'avoie^^fej}ttf^s.,^Ü;^'atitrès ffiÏÏn’i n ;<i,\oient, pasj'Uiie.fâilq
* <$c|(|tii avoieencoro-,d ’autresiHjffefencés del .plumage; enfin jfèi'f
remarqué ^®ces"^pendices •lèq)^-tagenï/4ud|[|içf9.i^fe{îg^<&‘
nalement en! deux branches à peu-près é g à ^ ; 'au'|^^^sforfnèr
de petites-palettes d’une feule piègè dçjp!né|fà•ii0rclinfflrê.;-t^-1
1 Ç’eft. ave<tgïandb.trarfon’' que M . Liniueus
r dcs’gmes '& d^itp^de»5''ayan-^trè%bxeiifi&mai>qu^îiqu-mdtp<-n7
dtunmtnt.tfe-j petite upp^ndiepr 'jo.u^es qui le jdifhnguen^* il
'çfoit modelé, fur des proportions diîferehjte.S;' (|U'j[^ivfvpu|^ra«|
' phi's ,ccïu|fa. r^j’hûV.aimc idujiie dquHe(dcnP-qu lyliaiumrc I
qui fe-t^uva.près d,e,Æ, .comme
dans Iivmpéiiuju ^f ’âStTP*^ mu» il oü tirfht^tdc^foiujiKtulle
gM^ ^ ^ jS |^ p® ^% êrïü i^ ap p a rtien t^ tn fc, ' mais à i^ ipM pQifeaii 'dé %
du chardonneret ainfi appelé aux-enyj^oms^é^in-êirfiEeng, t
regardé par -le peupie^p ^ ^ ^m|t4OEéct]r.(éipr,de ia.peffe^en^(édnfej'
dè^a^^&cemjdeï
BoïiemianXIhatte^er, Bohemian jay, Silk-tail; en
■ PôîoiiojS,. Jedwabtùcska, Jemioluchh», .
■ On trouve dans '..la lifte qu’a domîéè M. Brilfon #p^nori.ÿriîçs du le ..,
f X o i r i o t h bien^5f^&ent Hin\^/K0// lcap- fi vérité
- eft huppé ; mais qui a le dos & les ailes noires, & la poitrine brune, qui de plus
^j^p^âjp^jé^f&^dë^nt les Méxrcaim^m|lôî^it i«vplümé¥pôm?en-^n^içes^gtÆ!ef^
derleùi^ù^e f î^ ^ e ; or le 'Xomotl de Séba eft prelqueN aufîi
^ ^ ^ È r e n ' t r j d t ï de Bohème, *au moins.q^an|»^^fno^^m^lu plumage; quer du
;vr£o p gtI de Fernandez, cai^âl ,a lajftll^o^^V ^ujr^Jgb fur<j^dps'5^pa..poitrrneO^|
ïouge" füir la queue, du^^gé'Catisi.îes ailes, & le bec japne..»'
1 ' v s'Y ' : ' -t
SpS^P ^pCl^qôrXifter prétend a^okn o^|èr4é^ii^un de- c,e^ojJ^u^^qufi»^^ b p ^ ^ j
du bec fupérk^i^étoieM.npîntCé^ancré^ près de la pointe, ce qui ne pouiioit^êtie ^
É regard^ qûêaè,6,m^e|üne^fingttlarité individuelle très-rarë; mais cette pbfèivatmiah'vraie O
ou faulfe a cp'rrige ’Ie'-' Doéleur Lifter erreur où il ‘éloit tombé d’abord ên ■
, , affociant f commua fait'M. ïtmpæû'Sy îê jalèur, aux pies-grièches. . •. .