9@ t H i s t o i r e N a t u r e e l e
II ï.
L E P O D O B É D U S É N É G A L .
N o u s femmes redevables à M. Adanfon de cette elpèce
étrangère & nouvelle (planche $ ’$ 4 ) •pi a le Bec brun, les
ailes & les pieds de couleur rouflè, les ailes courtes $ % queue
longue, étagée ,• marquée de blanc à d’extrémité de fes'pennes
latérales & de fes couvertures inférieures. Dans tout le relié'
le podehé'eft noir comme ;nos merles & leur reflèmble pouf;
là grofleur, comme pour la forme du jbec qui cependant n;eft
point jaune.
I V.
L E M E R L E D E L À C H I N E ,
C e merle (pt. 6 0 4 ) elt plus grand que' le nôtfe# il a lès*
pfaJs pim fmu. d ^ ^ p , j l i i f f j pngüe'& duae?;autré
formé puilqu’elle eft étagée : I de
fon plumage, çeft comme une paift; de lunettes'qui pmrnl^Çwfée
fur la bafe de fon bec, & qui s’étend de part '& 'd’autre fo r ^ P
yeux: les cotés de ces lunettes font dç figuré à' peu-près qvàle
& dé couleur noire, en forte qu’ils tranchent fur le plumage
.gris de la tête & du cou. Cette même couleur grifeififèléê''
d’une teinte verdâtre, règne fur tout le delfifs du corps, Compris
les ailes & les pâmes intermédiaires de la queué-;'tlS;ipertoes
latérales font beaucoup plus rembrunies, une partie de là,’poitrine''
& le ventre font d’un ^anc laie un peu jaune j-.'iuto^aHK>epuoerr -
tures inférieures de la queue, qui font rouffes. -Les ailes,.dans!
leur repos, ne s’étendent pas fort au-delà de Forjgihe^de''la
queue.
m e s C i s e a u x é t r a n g e r s ,
V.
* L E n * E R T - D p R É
' Mer ue' M'tâpfMfE0p‘t'Eü’È, Pp a WÊÊm
L a" qtffïïe de meHe ’ elt en effet très - IqqguèjW^^foute
^oeiOTiguêitr de Tqgmu entier, 'qui eft d’enVrrbn'. fépt pouces,
. melurée de la pqiiKe du >bec à, l’éxtrémifé du c b ip sn e fait,
' pas les détùt /tiefs- de, la longueur, .queue N: détendue
de don vofôâfe1 répond pas à, beaucoup- ÆeEà 'eetiB^dfellrijljon
exceffive ; elle eft même bien moindre à proportion * puilquelle
fprpaffe à peine celle cju* jrforfe' qui ; elfîu ri^ fê |u , plus petit; le
yertdoré ,a auffi le béc pltis' cou^' jmôpprçôpqellemept,, mais ri
a les pieds plus longs (c l. La cornée Igénpïajei ^b jljà , oifeau g
eft ce beau vert éclatant que,l’orj,yoit%bgïïer ,fur*le^plumagp j
des canards , & die-ne varie "que ,p^r différentes teintes , pay
Æfférens reflgt»%i’eïle prend qndiffetgq?, endroit? : ,fur la tête.,,
ç’efounq.teinte.n.0^r^tre a travers laquelle pute lu coiA'uj d qr,p’’
fur te croupion & les deux lopgpejr; pqjiiqes, iptenuédiaires de la
queue, font des reflets,pourpres; fur le, ventre- & fo^ainhes,
c’eft un vert changeant en, une couleur de cujvra|dç f olet,te;
dans prefque tout le. refte, c’eft, ,un beau ;yqttr doré, comniè
Radique le nopi que' j’^ i^ n n é a cet, oifeau,, en attçnd^nt quç
fop lâche celui fous leqpd il eft connu dans ijfôrîpays, *
* ' ^pygs&ia planche 2.2 0 , 'peu^^agéré Ja qtféqfs^ans- cçtte
’( b / G’eft te itierle vert à longue, queue dç M«NBÔ3ïbn, qui en a fait*là jnnqümtf^
quatrième grive', & ^ ïe premier' décrit -cette^dpèce, tome I I , page j i j .
> ( c) Voici -fes ^iejfiiîes précifes Æuivanf 'M. Briflon tdongueur
lig u e u r prile de ïa poîîitt^diiv bec au boutades' dngJès?ièo^f#^ç4 I4 ^ l queue 11;
lignés j^pied^^^P^