H i sm o i.r e N a t u r e l l e
autre rat, 3 favafa connue Ig premier & àvec'auffi jpeu d’in-;
convénient.
• liés lâuterellës font encore unè/dês .proies favorites du martini
$ en détroit beaucoup; & par-là 3 eû devenu un q|teu-.ptécifiux
pour . les j a p affligés de ce .fléau, & 3 a mérite que fon hiftoirç
fo liât à cette. de l’homme, li fo trouve dans l’Inde & les Philippines,
& probablement dans les contrées intermédiaires.; mais
3. a ,été long-temps étranger à ffle de Bourbon. II n’y a guèrç
plus de yingt ans que M. Desforges -.Boucher, Gouverneur'.,
générai, &*M. Poivre, Intendant, voyant cette îlé défolée.par
les ^foitérefles ( b ) , fongèrent à foire, fêrieufetnent .fa guetre à
ces infeéles, & pour cela ils tirèrent des Indes quelques; paires
de martins, dans l’intention de t e multiplier, & de les-oppofer
comme auxiliaires , à loirs redoutables ennemis.., Ce plan* eut
d’abord un commencement defnccès, & fon s’en promettQÎt. lès
plus grands avantages , Iorique des : Colons ayant vu ces oifeaux
fouiller avec avidité dans des terres nouveliement enfemencéé%
s’imaginèrent qu’ils en vouloient au grain; 3s prirent auffi-tôt
i’aiarme, la répandirent dans toute Fîle & dénoncèrent le martin
comme un animal nuifible : on lui fit fon procès dans les .formes;
' lès défenfeurs foutinrent. que s’3 fouiQoit la terre ôaîçboùStt
remuée, c’étoit pour y chercher, non le grain, mais les infcdes
ennemis du grain, en quoi 3 fe rendoit le bienfaiteur des Coloris;
malgré tout cela 3 fut proferit par le Confeil, & deux heures
après l’arrêt qui les condamnoit, 3 n’en refont pas une .foule
paire dans l’île. Cette prompte exécution fut fuivie d ’un prompt
■ (b Y Ces ûmertles aboient été apportées de -Madagafcar / & voici comment; dû.
avoit fait venir -decette ifie des pfants dans de k terre ■& M s’-éfok û?ou¥é.«iafiieo-
reniement dans cette terre des -eeu& d e kuîerefles»
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repentir, lés fimterelte s’ôtant multipfiéss ffes oblfacfekç^ljpi^:.
de .nouveau* dégât^,<(& 'fa peuple > qui np ^âi^ijaii©î^que Jtj
|bri§fenf, ,-fe mit à:(regretter-les martins cpmuie. fa feule .jdi’guti
qu’on .pûtvoppofor.aut’^éau cte’fauterelte. M.. dg Jtylqu&ve &
prêtant aux idées du peuple, fit.-venirlq^apperta. qu|®e îdft’.cgi
! oifeaux,’ huit'àjrts.^apiès uux-c j fea^t/rg^i)#
avec des tranfports d&sjpfe^’ on fifa.JmeJiâffah'g' d’Etat dg’ leur-,
çonlèrvation & de.'(leur mukiplicàtion, on te mit, fous fa-lpi»
’ teétion des. loix. & même fous .une -< fauve *.g$sde encore plus
facrée; les Médecin# de dette décidèrient que,- leur ghaff,
étbit' une nourriture mal - faine. Tant de moyens .‘fo'puiflàns, 6
bien combinés, ne' furent pas fons 4pèl; de* martins depûjst'fjiitte
époque fe (fohtvprodigieufement multipliés .& ont 'enriergmooî
détruitlles feutertslte; mais de cette deltraéïion mêm&. 3 eft
réfulté un nbnvd inconvénieiK-, car. os foiids. de fuLfoteiqgv{.ewf
ayant nianqué(';tciiit’d’& .;£cpp , & le nombre des .
mentant tou-jours, f|l&j|foété contraints d é ïe jeter for le# fonts,
■ principafement f e les mûres, jbs raiiîns & les dattes; fo ggljfonfo
venus même i déplanter les blés, "fe riz ; le msys; te- fèste* &
: à pénétra; jûfque dans le s. colombiens pour y . tuer te jeuaes
pjgqpns./fo'iaç-faire te o p lp ie , de’ forte quapres f4voteiEéïvî®-
• ces Colonies dçs rayages des fauîerelte, ils font dgvgass ..©wjfe.
arêmelfen fléau .plus redoutable (sj) & ,pte difficile à esaiiipfiir,
fi oe.ffl<eft peut-être par la mtfoipkcaîion dofoaux'de proie.plus■
forts; mais .ee remède auroit àmoup- fur d ’aulæes inconvéniens,
Le gquidfecret ferort d'entretenir :en tout temps, un nombjs
g&V ( c ƒ 'Bs fe rendént' $riçore nw^blgs §n déïrùik^t ‘dès- i n ^ e s ^iiMès^ tels'cgje ja
demoifélle , dôîit~'Ia '’larve coTiûu^C^’us le, nom "dë 'petit ~ÎJon taiT.mie' g fiéflH
fcpj'tàS-niielle aux pucerons àDotûtxiûBttX/ (|ui «caufesU; taut de dommage aux .caüiers. I