H i s t o i r e N a i M R -Sl l e , b “c.
LE V E R D IN D Ë L A COCH1NCHINE.
L 'Ê nom de cét oifeau (pl. 6 4 .3 , fig. 3 ) indique allez là
édulèùr principale & dominante de fon plumage qui eft le vert J
ëe vêrt èft mêlé duriè feinte de.Bleu ou moins forte fur
la queue, “for le Boni extérieur des grandes pennes des ailes &
fùr les petites couvertures qui avoifinent le dos ; fa gorge eft
dun ndir de velours, à l’exception de deux petites taches Bleuira
f[ui Fè trouvent de part & d’autre à la Bafe du Bec inférieur fpÈ:
noir de la gorgé s’étend derrière les coins dë & Bëüffiét &
remonte lïïr Ie“Befc fupérièur où ;(il occupé Telpace qui eft entre
là Bafe & l’oeil , & par en Bas H eft environné d’une dpèce
de hauflè- coî jâuhe qtu tomBe lùr la poitrine ; le ventre eft
vert, le Bec noir & L1« pîe<JK noirâtres. Gta-orfcau cil à péri
près de la grofïèur du chardonneret ; je n’ai pu 'mèfureî fa
longueur totale, parce que les pennes de la queue 'ifaVtJieni
pas pris tout leur accroiftbment lorfque l’oifeau a été tué'& qu’ori
les voit encore engagées dans le tuyau; auffî üe dépaflerit-elleS
point l’extrémité des ailes repliées.
Le Bfec a environ dix lignes; & -paraît formé forfo^modèTe 1
de celui des merles, lès Bords font ëehancrés près de la pointe. ,
Ce petit merle vient certainement de la Cochinchine, car il
s’eft trouvé dans la même caiffe que f animal porte-mufe cuvoyc
en droiture de ce pays.