avec cette différence 'qu’aie-! ne pafle feulement mjei Tété eft
Penfyfvaijie, en Canada & autres pays ‘ feptentridnaux,; but les
hivers font trop rudes, au, Jîeu.'l<jù,eïïe paffe l'année entière dans
les contrées plus méridionales, comme la Jamaïque fbj & même
la Caroline, fcj; & que dans cette dernière- province, elle ehoifit
pour le lieu de là retraite les bois les plus épais aux environs
des piareçages, tandis qu’à>Ia Jamaïque, qui.çft un; pàys»plus
chaud, c’eft toujours d a n s^ j^ iç .q u e lle habite, mais dans les
bois, qui le .trouvent^ lùr leS-'montagnes.
.Les individus décrits ou repréfen'tès par les divers Naturaliftes,
diffèrent entre eux- par fa couleur des plumes, du, bec & des pieds,
ccvqtfi,.donne dieu dü Croire ( li tous ces individys appartierinent
à la même elpèçe.) queTP plumage des grives d’Amérique n’eft
pas moins variable que grives d’Europe, & quelles
fortent toutes d’une louche' cdmmune. Cette conjéflû^teff,
fortifiée par le grand nombre de rapports qu’a Foîfeau; dont' 3
s’agit id avec nos grives & dans la forme, & dans^ Ion “port,
& dans fon habitude de voyager, & dans celle «dé ,fe nourrir
de baies, & dans la couleur jaune de lès parties intérieures-,
oblêrvée par M. Sloane, & dans les mouchetures de la poitrinè;
mais 3 parolt avoir des rapports encore pius paiîiculiers avec , la
grive proprement dite & le mauvis qu ayec les autres, & ©§£
n’eft guen comparant les traits de conformité que Eon peut
déterminer à laquelle de ces deux elpèces elle doit être’ fpéciale-
ment rapportée.
(b ) M. Sloane qui parie des endroits bu habite cette grive, se dit point que
ce foit un bi&au de paflàge, d’où ion-peut préfumer quii ne la xegardoit point
comme tèlle.
/(e) Voyez Gateffiyf loco citato.
r Cet oifeâu eff^Itis petit qti aucune -de riw'goves, comme
font en génial tîtâus les’’ ^èàuxî-v,^^méî;iqtie, ? rela®ivement<> 1
ceux dei l’ancien- Gofitirifent rSLne -î ,noir plus- qâe
le« mauyis'j il aî-mbins -de'motmgtiires que fe maüvis, qùr'fen %
moins qu’aucune de nos quatre é tpèjj^ enfohrfâ ehair;èff comm®
■celle du mauvis un très-bon manger. T’^^Murties rapports de
la grive.de Canada avec notre- mauvis ,->tnaîj*ilIé «n aMavâbtagèi
& à mon avis de beaucoup plus décifife ,’è s^ eÆ itre grivç
proprement «Æte«, à laqaele'ælfo^éffembïei patdes barbes qu!élfe
.du bec, par u^gelp4^iâsiBlES?e $umâtre rquon lui
vonTO*CT‘boitetie...,|par ec
pays * olA -1 < ■
! auB-ÈMltivîti ik-la gu\<3&&
commei;ranfe'bj(liD,Mrefn( nt'lcs 1 1 MyÆdS-’-dc' ‘fâjjàcontrées
firàvag'f^Enntûÿ q>ar^de^auvagcs-: &
toùs,^ç&^|[3poEjs|&gdn6tonifémltante.'de torque fiifgfiÿc & non’
le mamis le’Stiouïe en.SyudçqJ//,' d'où «.Ile»aiu l'j>ï^f
jdffer,-cn Amérique, il Cmble quon fira ut dioû de cÔmluig*
'que .1.® g i^ ^ de Canada "doit ètie apportée
- proprement ditéè;
fo Cetterfgrivb qui*, comme ‘je Fai dit, èftMjKlEigïfc.-'xIans• le
nord de l’Amérique,' arrive-ven Penl^v'm|&jau mois d’at riljj|
âfallâfep n fie tout l'tté, pendant lequel tunps elle laftîdànndiîte
& l|tè ^ i 3cs pmts. Catclby nous appicnd qu’oiî‘.\oit peu
de la Fauna Sûecicd; mais il paroît quer ceft une meprife, puifque M. Liimæus''f e j i
donne'^p^rAuhi or^tf3qmN'tharite irès-pièh. èü pour îe W^Wa^yi/cipb^^SK
^ niirîorÿ% que A& turdiis fmpRcher ^difîus dë';M. iem m ï '
eft la quatrième grive du pâge i 6 y , & certaines
proprement diteft^w