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ne cherche point à nuire, il eft fins défiance <& donne dans ;
tous fes pièges, gluaux, trébùcliets, filets, étc. on l’apprivoife
plus facilement qu’aucun autre oifeau pris dans l’âge adulte ; il
ne fiut pour cela que lui préfenter habituellement dans ia main
une nourriture mieux chdfie que. celle qu’il a-à fi drfpofiâon,
& bientôt il fera auffi apprivoile que le ferin le plus familier:
on peut même l'accoutumer à venir fe pofer fiir fi main au
bruit d’une lônnette: il ne sragit que de fi faire Tonner dans
les commencemens, chaque fois, qu’on lui donne à manger ; §f||i
la mécanique lùbtilc de l’afïociation des percutions a auffi lieu
chez les animaux. Quoique le tarin femble choifir avec foin fi
nourriture, il ne fiifiè pas de manger beaucoup, & les' perceptions
qui tiennent de la gourmandifè paroi fient avoir uhe
grande influence fur lui; cependant ce n’eft point là fi paffion
dominante, ou du moins die eft lubordonnée à une paffion plus
T in h lp f l t è f ilit tfMip-nii-g n n - m i f lnn -, tn *vrl<« nr cr -pM r a i- F.ew-y-clf»
lôirefpêce, & à leur défaut parmi d'autres elpècës; fl fe; charge
de nourrir cet ami comme feu enfant & de lui îd'datiër fi
béqaée; il eft aflëz fingulier que fcntant fi vivement le befoin
de confommer, fl fente encore plus vivement le belom’Sdè
donner. Au relie, 2 boit autant qu’il mange, ou du moins fl
boit très-fouvent (d), mais il fe baigne peu: on a obfervé qu’il
entre rarement dans l’eau, mais qu’il fe met lùr le bord - dé
fi baignoire, & qu’il y plonge feulement le bec & fa ppitrmé
fins faire beaucoup de mouvemens (e), excepté peut-être dans
les grandes chaleurs.
(d) Auffi les Oifeieurs en prennent-ils beaucoup à l’abreuvoir.
(e) Obfervé par M. Daubenton le jeune.
ioSikà T a r i
■•■y On prétend quifcînïèfië.HattSillést des .’du, Rhin; en Francrafe
comtéjr'en Suifiê, en* IGrgliüë fi 'en1 >H'ongrié, '&utpax, préférence”
dans les forêts, nSontagné. nid-eft* .fort dtffi'iâfé à
trouver /(fflmôt fi difficile qtfjj^peflji upe^opiman, * reçue parmi
-, F® peuple jîqtfes ces petits» oifeaux fiVentMei renatîe 'îmVifible par
le ^mpy£n/d<une\t^timeipien"e,;iîam.ffiprl|)rûfês ne* Çnous1
de détails fiir flaî'cptihfe dds| tarins;.-iVl^Fllfcfiidrt qu’ils fôuf'oji
pfurôt(|^^iîs-1îachent J^r'tnrdldans dd* trêys*: M« Cramer croît
qu’ils* Fe/cachênti-daps lés feuilles; éb que We^'îlà rdffioB:;pcrtfp|u©i,
, ^n en^.l^oùveV point1: mais on fent bien qije*. cda n’eft pas
■.'.•appuGâMeàà la plupattTdévriëi'prov^^i^Su'tremaïè^il faudrait
M m * tarins eux-mêmes^demeuralfent auffi' fcàjmf tcjut 'Fftt
d^ns .les mêmes trous, puilqu’on n’y. e n p p t jamais dans cetté
fiifon.
^S^npnfÿpdoit ;pren<Ire une idéevde : leurç^teofcéclés; dans les
diverfoopér^CT^qui'ont rapport à ia mulcppfcàjisai de îeSëcè*
| .©^Heurs Oijfeûd^ ^ ^ ^ jg oiMenrfefaf • .rfîVfï^
ag ^ ^ ^ fluelquun ' ait découvert aiiwtariri; ?cependâÈ^ fts, «
pt^mè&qùJibeP - refte .;q^igu^|ri^ dans le p a y s ||p | font Jfeùr, md ïe ^oug^iü «
l|ojfet,’i.<feiis ï^ a îi^ ^ ^ )ù ils fe plaHèn^^^Koup, ‘^’autant pïusqù^ils en prepneM^^^
^a^èf^svaiix: gluaux ou au éébucbeit, qù^fo^éheoretous- Golombeau «
- trouvé-; un, nid. où- il y \ aypit^rï<| oeu&xà. ^ ^ lamMflèrie de «
*. ,M/ Hery‘ de làpSalie. » Sdèrne, H iffo ife^ ^ ^ rlléides EÉramer
^pprë;^què’f ’prigeiit ;&ns lesvfôféts qm^iqfjleùt -le Danube," des’ miffièrs' de .jê& s
n’ont jpas encore Quitté leùrsïprémièrps'plumes,, &$^e^fcépendknt*il eft
tr^lmjè^en ? cfoqtiÿer dans Ie^-nid,^|i jijoiu; qüaf^erbo^oit vdansj'x^jforêts avec '
un, de ÿ s ^ i s , vers fe ir^iK ,;TU^^m^:.vifènt- tom .deu^inÆîâle femelfeP
,tg S n aller foüvfent lûr un aune, le becgfein de nd&riture, '^p®nS'Pour ^fe|&er IaN:
béqüée à leurs petits.; ils’ les .virentautanfcde ft>ïs'<s’§oigner de de nUmè arbre , n ayant
plus rien dans -ie-bec, ^ u r y ^revenir' encore; ayant cherché avec tout le ipin
I poffible, ils . n e purent ni trouver, ni même-entendre les petits. Elenchus Aùflrià
■ in ftfô rjfà fp i