H i s t o i s e N à t u s e l l e
' Le pinfon eft nn oiicau très - vif; on lè voit toujours' en
■ mouvement; & ceia joint à la gaieté de fon chant, a* donné
lieu fans doute à la façon de parier proverbiale, gai (Mamie
pinfon. II commence à chanter de fort bonne heure au printemps,
& plufeurs jours avant le roffignol; il finit vers le foiftice d’été:
fon -chant a paru -allez intéreflànt pour qu’on Tanalyfat; ooey a
diftingué un prélude, un roulement, une finale (ifo* on a donné
des noms particuliers à chaque reprife, ondes a prefque,notées,
& les plus grands connoiflèurs de ces petites chofes s-accordent
a. dire que la dernière reprife eft la plus agréable (kfo Quelques
perfonnes trouvent ion ramage trop fort,' trop mordant; mais il
n’eft trop, fort que parce que nos organes font .trop foibles, ou
plutôt parce que nous l’entendons de trop près -& dans des
appartemens trop réfonnans, où le fon direét eft èxagereÿ.gâté
pailles fons réfléchi.^ la Nature a fait lesr-pinfonspoip' |&ejçs
chântîesJdés' bois, allons donc dans les bois pour jt^erdeur' chant,
& fur-tout pour en jouir.
4 «Si l’on met un jôine pinfon pris au nid, fous la leçon d’un
fcrin, d’un rofltgnol, &c. 2 fe rendra propre le chant de fes
cinquième degré .de latitudè ouï aflîjrer , qu’on i^ ie^buVoit au cap de
Bonne-eipérance ( note de M. le Vicomte de Querhoeât ). \ "
f i ) Le prélude, felon M. JFrifch., eft compofë de tr^ ^ o te s'“ôu traits femblablès; _
fe roulement de fept notes SM tên ies.en defeendant, & ;ia pji "
pbralês : il renvoie à Yart de la chajfe dejjpchroder, page 8 ; & à XHelvetia curiofa 1
cTÉmanuel .KLonig, page 8 3 1. M. Lpttinger a queIq^^'oBIêlvàt|c>ps
çette matièrè : « Dans ia colère, dit-il, le cri du pinfon eft fimple & aigu; dari^ ià |
» crainte , il eft plaintif, bref & fouvfent répété; dans îa joie, il eft' v if, aflez fuivi,
& il finit par une efpèce de refrain. » v '
OTiaîtres ; on ■ eh a-
1 vu^a,Wfoaux de .cgttgi l Tffiçe- gui t lîlfô^ippÿ^àjmJtV-Jilis’ airs
de tfotie mufiquç-- ils no fa\ eut pas,s'éloigner’d.- Ia|lN’auir^Wjuu'*
c,e. pointâ t -
Les^-pinfons, ymtre Idir J r^ g g ^ q ^ ^ g ^ ^ ^ ^K g p c o r e un
tertain frémiflèment J unrîurWHÏ s *■£mf e-1i"ix n<l j ra ii iî,,
& de .plus un autre >cri «peu^agréable qui, dit - oti', # aniiorn pSfla’
phuej^W^ 011 t tu fit itm?K[iie que jet s » ôiji ^u^^nt^iantoil hj*
jamais mieux ni', plus lopg -^nijp^ùc^t^Q^pi. p^iUcpi Jquo
accident ils^^yoiçnt perd® la \uc &^S&tpttt remaujue n‘a ^ ^ f!
fo t plutôt faite 'que l’art de le.s îcndfe a\eu^ 1< s.rr^éi^mu nte
ce finit de petits jcfelates a qui nous tic,i us les 'j
puiflent mfèuxf!fèrvii à vn.osl'Æifirs <^pr
feut- îicrèqe -point les yeux , *cm^reunit'**riët3emeHt "^jîmnièr^e
inférieur à fa fuptin uit* pai une tfpt'ri
en^toùchant légèrement & va,ÿlufiéurs'0iepnfes Iwq borçl s qje
.deux qraqprèrés' ü'ÿ'.eG un .fH de métal rougi au feu, & prenant
g aide de. blefter U gKibè*^ foeil. II faut Jes,\pn,paiei JtfJÉ.ttG‘^
finguuèrdiëpératim,, d’abord eOTSs accoumimïïî ÆIÉ^à^qndant
'iHïngpoii tjuihze jouis, tSL. enfuitc en les tenant en ferme fîn uT ^ ^
joujcv^feëc' leur^Sgff^ dans un cdftjSj afin de Ie ^ c çôntumer à
-prendre leur nourriture’ dans l’ob'fcurite 'pfyW'Gies i)in(g^si,àiÆÙofe-s
/-y Cette facilité de .s’approprier des chants étrangers, explique la diyerlitcdé.
hàtwige.qu’on;oblèçy&’d^QS ces oiliaux. On diftingué dans 1 es Pays-bas, cinq à fix
lôrtfes déi-pinfons qui ont chacun des phrafes plus ou moins longues. Voye^ l’Hifl.
Nat. dés Oifeaux de S a l e r n e , 268%
(m JC e ç rlir'im nom particulier en Allemand, on l’appelle %/iudcn , ,
5 » Hs font Cijets à cet;açcident fur-tout lorfquon les tient entre deux fenêtres,
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(fo^ sGeüier prélend quéri tenant Hes;Npkifoiis ainfi renfermés, pendant tout E^té;,,1