H i S T O I R E N A T t l R E L L E
â pontife vois le milieu du printemps ; cette, prfcmièic'-pohte feft
dè tachetés de hruh-rougéâtrea^ le grésibodlf
iorfqu’ils ne viennent pas. à Bien, é]Ie„fait,Jm,s leqonde ponjfe,
& même.Jmé troifième dorique la féconde Aie, >réi}ffit pas; mais
je nombre des oeufs va -toujours-en diminuant à chaqhlqponte:
Je n’ai jamais yu plus de quatre oeufs dans les nids, qu’on ma
apportés au mois dë juillet, ni plus de deux dans les- nids'du
mois d e ièptembre..,,
Ges oifèaux ont beaucoup d ’attachement pour leurs petits; ils
les nourriflèntjavec des chenilles & d’autres infeétes, ’& tfi^ n
les .prend..tous à la fois & cju’on les renferme dans. lâ même
cage, ils'continueront d’en avoirifom.: if eft vrai que.de iquatgS
jeune» chardonnerets que j’ai fait ainfi ncurrir 'en- cagei-par 'leurs
père & mère, -prifônnièrs', aucun n’a vécu plus d un mois-; j’ai
attribué cela à la nourriture 'qui Jn_e ; pou voit- être„auffi 'Lren
choifie cpiVilé.fc.ft '.rl-mr. -l’/ux .lur Ëriéij.ç ■, non A „mupiétendu
défefpoir Héroïque qui porte, dit-on, les' chardonnerets araire
mourir 'Iquxs petits lôrfqu’ils ont perdu l’efpérance- de. les rendre
à la liberté pour laquelle ils étoient nésr^zj.p'
II ne faut qu’une'feulé femelle au mdér çhaidçtoêrét
' W M Belon dit quefes chardonnerets fonfecomniunément huit .petits; mais je n’ai
jamais vu. plus de cinq oeufs dans une trentaine de'nids de chardbnne'refeqi^^^îîti
"pafle Jousp les -yeux. ;
(j j Voyez Gerini, Ormtholog. tpm. 1, pag. iS , & pîufîeutfs’ Autres; ©il-
que li on eft venu à bout de. Faire nourrir les petits en cage par les père,& mère
reftés libres, ceux-ci. voyant au bout d’un certain temps qu’ils ne peuvent les tirer
d’efclavager les empoisonnent par compaftiqn avec une/certaine he'rbe; cette iâble
ne s’accorde point du tout avec Je naturel doux & paifible du chardonneret, qui
d’ailleurs n’-esft pas auïïi habile dans la connoiftânce des plantes de' ‘leurs 'vei’tûs
que cette même fable le fuppolèroit ,
f f k È d ,tv
p o u r que leur liniofl fort tflc^iïâe^S eft! M* i * &p|ôp:i ^ ^W f e g i t
p 5us déffic libres^ c©qüM^iild(3^ i iM # , '^ f b , <jü®| mlfes
fe^étermine-'beâucoup^plus^diftâetnéîi^à sîapgdiéifefBéqè^ê^t
dans nne \oiicic?'à’iCC‘ la^fémellc propje'qu Ice-Amic^fimil®
étrapgète., tpar exemple,r<q.V®c < uncf» iîÿiiïf^^Ganrafij
»toute' autre; femelIeV '"qui étalit««^n-lired,umd[iiha^pluâ'!cfiaud,
W&a pluàf4eî®êdbürces^fe*l’e^&it-er.-' •*»
; Ou al v u ^utlcjiv {«.a-, f im^îuc 1U t c
male canari çlJ , , mai« n f^ ’cfl 1<^M«liV^ôit‘^iûj'!ç^ftnid'i
foit fouunt 1a femelle AAïuati j[mveii de loin' mifef
& joindre-jàv.eôde toalei chàtefonnérét • ‘^eft; teeütf5“j ^ t i l e S j i $ ?
■qui' pntre em-^lciffl^sJa première, -&'*qiiif ’Bl&uBj^rfehtsjttu;
'échauffer fotp-.jaigl©' du Jeu dont' telfe Jirûlb4î*£<§' 'rfeîjlt.qü’àufôrqè
. ( kJ ° n prêtent! qiw t cW X n -, ■te w fe mêlent avec aucune a rtre efj èce
étrangère; on ;! tenté inutilement, d it-o n , de les apparier avec des'üjjîtïes ; mais
j’alTure-hardiment qu'en y:j^j)|byanpplu d’art & de ■iou^nny.'AjLri, non-feulernent
à.feire cette combinaifon, mais encore beaucoup d’autres : j’en ai la preuve pour -
les linottes & les tarins.; ces ia'''
Tociété des «âfiaris que les chaidofaneréts, & on-prétend que dans le cas
•de concurrence, les chardonnerets font préfères aux tarins' par les femelles canaris.
1 gui U- y. ltu.d> mu.
< aajt. ‘*l l f H* ^ ilü iÿ i“'-! »Xiu-i^v?
id xici-fécondèrent la femelle chardonneret, & fon mâle refis Vacant'Ceft que ie
»mâle-canari, qui eft fort ardent, & à qui une lèule femelle ne fuffit pas, av|d ç a
ç?: ' f f ' P i j f ™ ! - i ™ n , ï ÿ i u-'iMùU
& qui d’ailleur arotealSfeui ^nâle p io p ie ^ p ^ ^ Ie fé onder, ne firent auc un frais
pour l’étranger, & l’abandonnèrent à là^fcddeur.
Cette circonftance e ^ rfen tteB& fe an J e liiîïq f ^ ÿ jîir r ,- n|fi( 'V i.lS
femelles de canaris qui auront un mâle de leur efpèce pour quatre & meme pour
lui ne 6 d uncto.rtrpomti.iu iu il il îrdonneret, à m in qu lu i ne j uiflè
pas fuffiré à toutes, & que dans ce feui cas les fümumâàires acçè|it«ronifle m ÿ à
étranger, & fJùx feront même .des .avances.