les lieux habités, & ftrrapprocher1' de l’homme. Ils fenterit le
Lefoia de la fociété dans le moment pù/da plupart des animaux
qui ont coUtumetd y vivre, fe paiferoient de Çôut l’Univers : on
dxroii. qu’ils veulent avoir des témoins d^Jeur.bonheur-, afin
den^jpiqfcde tqutes' les manières poffibles. A la vérité-ils lavent
fe garantir des inconvéniens de la foule, & fe faire une fojitude
au (miliea^de la fociété, en-stélevag*. à une?hauteur où le®importunités
ne, peuvent atteindre que' difficilement. Ils ont cqutiimé,
de pofer leur nid, fait de brins â’fijyh>é|<& de plumes,,,tout au
baut d’une cheminée ifolée, ou fin le cqmBIè d’un vieux château,
ou fin la dme d’un grand arbre, & prefque toujours^à.pôrteç
d’un clocher ou d’une tour ^élevée., c’eft fin, le dem,ce-
içlocher, ou fin la girouette dsTce|l|îtiUr, quelle mâle'feï fient
des heures & des journées entières, ■ frasi 'ctffelqemp'd^de là
compagne tandis quelle couve, & s’i ffonant de charmer les enquis
d elà lituafion pat^,m--<Jvani^Q3ntinueI; Jge chant, tout pathétique,
qu’H efl, ne fiiffit pas à Fexpreffion duTènthncii^^Qnt il eft
plein ; un oifeau folitaire fent plus , & plüsnprofonae^pa^ptîn
autre;-on voit quelquefois celui-ci s’élever qoe^harfiant, battre
des ailes, étaler les plumes de .fa queue,. refevfT(1<Mds,jgIe, fù
tête & décrire en piaffant plufieurs cercles dont fa femelle chuie
eft le centré unique.
Si quelque bruit cxtraordiuaiic ou la prtfoncc 4fJmë§Slæ«
objet nouveau, donne de l’inquiétude à la dcâijveûlé*; eïlèffeT
réfiigie dans fon fou, ceft-à-dire? fur, le cloçher^qu^fùr la tour ,
habitée par fon mâle, & bientôt d ie revient à fa couvée qu’elle
ne renonce jamais.
Dès que les petits font éclos , fe mâle ceflè de chàjîfër, mais
vjjLne ceflè pas d’aimer, au contraire il ne fê tait que pq^-.4®wh.ef,
à:î celle "qu’il aime- iine$foiifèllï$jpi( iVe de'fon amqur,<& partager
, âVéCfeïïele foi) îdiSjKjrttffJà lit que c’t1 fi uis petits; t,u dan les anif^
£ 'Ai mx 1 ïiJ llü. dcthambui. n\ nuonce j isflôîtlc m,çfufcimpq>lus glande
rfiâllité au voeu d<iî;In jjNuùiiih'pîai’r )li ,gln'éra|ipoedes.,jêtàjes , mais
PlH&îc^^zèle plus vif &folü^oUtenj^pAi^Wiconfervafion.>
Ces- oifeaux ' p®lent'.%r4^ i remfn^ ^ ^ ,’S>u ^ oeufs ! ,î?fe
~ noifsîiîTent leurs-pefey^nf©^, St iH^p'n^ùÈtffénf eux-mêmes-^
v'àinfo'qhVde raifins &ït<ÿütre® fruits (4J1 Onhlesywât arriver au
:'*dvjd'i\iil dans Ies-p,a>s 011 ouB.eriutume dc,jnflei l-etq, il'
.spil^oîié- à Ia't-.firi’Adcaoûf', >;&' rêvieunentii conftamment ^iaq^ef.
où ils \ont en premiet 4,uçu -fitôrleut
feiÆMTmlel Tf- ffeîrârêi\pfoTi1 femvbfellflmÿ paires’ établies dans le
fe inc me;ij.iut«ri|j^i*fe^SJ
U s jtu&ès, pus dans de nul, fi ni capables dmftiuétion ; Iu^v
^founjdîc dt laii qof i<i le [tufet i tout, ;loit, tux anvï foity1.1,14
^5parqï|«t|;çar-ils.apprennent apffl J. pader, .mettent ta
.chanter >au mfliemde'Ia nim.fitôt? quEv voient t lâ lumièfèi d-ujae"
. bhaHdéDe. Us peuvent?' vivàie en<j<ÿgfe fiafqu’ù huititQii dix
f> ïoiïquïx font bien gouvernés’. Ont en tr©rwpX|ïq' fos, montagnes ,
PS^Er.îhVè, & d’Italie ( f ) ^ vda|»ï,presque> tqu.tes, les îles de
L'Archipel, fur-tout dans cellef de Zira & :d e ^ ia ;,- dù $on-dit
T qu’Ss'nichent parmi des tas de pierres (f0 j & dans 1 île deÇbrfèï
r-Belôn ij &e. ^ r
(f) foftt leur i' nircifc.q'cjqui . 1J^>kj
creufès qu'on- nomme par les ichâteaux fitues en haut lieu çntre ies « , ^
1’ montagnes d’Auvergne. » .
H ^ ^ ^ Yoyez ÀéaWpp^^oco ^Gitaxo, .