fechant dje. m q oifeaux par feur vilaine voix,- mais, qne même
à.force (le*Répéter leur défagréahïfi. tui > tui, ils altéroient le
chant (les ferins, des tarins-, des linottes, dce. Je fis donc '
mettre fur un mur coftvdrftjpar|||j grands maronfiiers d’Inde
daijs jefcpids les moineaux s’aflèmbloient le Jjpir, en très ^ grand
nombre ;-je fis mettre, dis-je, plufieurs, terrines ' remplies. *de
feufire mêlé d’un* peu de pharbon & de .réfinecés matières^
en sieqflammant, produifirent une épaiflè fiimégv(jui- ne fit d’aûtre •
effet que d’éveiller les moineaux; à mefure quâda^fumée.les
gaghoit, -ils selevoiefit au haut des arbres, & enfin ils en
délèmparèrent pour gagna: les toits voifins, mais aucun.ne
tombai je remarquai feulement qu’il fe paflà trois jofe'làns>.
qu’ils fe rafièmjilalfent en nombre fur ces arbres enfumés, mais
enfuite ils reprirent leur première haibitude.
- Gomme ces oifeaux font robuftes on les élève ‘facilement 1
dans des cages, ils vivent plufieurs ahnéèSj feT-ttSut's®^font' :
fans femelles, car on prétend que Fufage immodéré quib en.
font, abrège beaucoup leur vie ( i ) . Lorfqu’fis fontpira jeunes,
ils ont affez de docilité pour -obéir-a- la voix, s’inftruire &
rtÿenir quelque chofe du chant des ^oifeaux auprès defijuéls on
les met; naturellement familiers, ils le deviennent encore davantagô
dans la captivité cependant ce naturel familier ne to p oM pas
à vivre enfemble dans l’état de-liberté, ils font allez -folitaircS ;
& e’eft peut-être là i origine de leur nom Comme ils- M
( i) Sunt qui fajfcmtn mares antto diutius durare non po p arbitrantur, argumenta
quod verts initio, nullt mentum habere ni grünt-; fpeflantur, fed ppjka, tanquam nullus anni
'■ fuperioris ferveur ; foeminas vero hoc m généré cjfe vivadores volant, ‘capVënim'haT cum
novelfts, cognofd que lalrorum callo affeverant. Arifh B ijl, Animal, lib. X , cap. vn. ’
(h ) Mojios, Moine, .Moineau,
quittent jamfis-ho^6M&,':lS: qu;ils font 1
maifons, rf c Ilo uiie..Jo$Jc (fflM »rj
f VDttUordinairemgnt?, fieitlshou p;i»^l?pijpj.<.' uUfnt doﮫ
temps dans pd'ilyLfeiraiîlinljlcnt'j-ïi^K^^fe®, \< Ij|Pl
en.#caip^'^ 'mais pour fe Jf éimir leç. ,| au=i
tomne fur lesÿfeùleS 'de(dqM"îdesiîri?j|r®"'y{l& '
les épie« i» & iiiin’C^ubils \ t i t - , c^lj.
ÿç idans ■faifcm |îs®p|lFenij*4a I^iarafés'f'îi'rnais '
e n h k er J» font foÙ\entt&ûk y-' kütV* fejjijlji s JÆis^üjî i
tiffiuifr murailfe‘iou<feiis»’Ics tnilbthlHd'Jijosjnoits, <&'
iqmiudjlo h'oid cfl. rrès-unlent qu ^S^a'ir.rn|dn;ÿ''( Judï] tfnpswif inrpfr
tÿjai.fix d.w» le menic«'gik>^dfft(pîo]SjiibItm^in Js^neSg^Mttjir^
,qne teo^fâtoîir'tt^aujd. . -
' > Le$.;mâfefe ïfeatiejit à. DÙfi’a n c e îp te .'^ ir 'dips &
Ieicombaf eftifdSsàqlêiii, ;qu^dt|nrBèik’i 'f ô p ^ ÿ » ^ r ÿ Ifoy %
jhu, djaih auVofe, a;dtm ,-tli-pütfl ins'un am mr. O tuu^a \ uï k c
jojndrq, jufqu’à' vingt fois, derduite , t^Mfs^m^à'lî- ovn« ma
cmprelfimcnt ,v lu même» tiepidatiom, ^ ^m e jn is juqrrblfionV
dç plâifif, & ce.-apH-y, a-He.fingulier,ïcpfi qm Ij^kmiJle.raiç-iiU
s’impatienter ^ première d’un jeu qw4loiymi!ÿtIS là fatiguer'^uè
1 e f&|fejHmais qui peutîlui plaire aufi?*la^ai^ou^'ta®às ^"“parce '
pqp’il n’y a nul préliminaire^^fôT'c3Æfl£^'nurLgfe^timentvà la
l'cholQ^ bcaucoiin «fe îaétulamc dan» tcndulh , touyôuj^rcs’inou,\
u yçmens pBécjpjïés qui n’indiquentM8éV%feblbitr poür'fobnïême;' *
comparez les amours du pigeon à- celtes du ■ moine ni. y
verrez sprefoue -’toutes les nüances du phyfique au ' moral.
Cës oifeaux nichent ordinaiçement fëi^;'fesÊtuHes , dans les
cbeneauX, dans lai. trous de muraille, >ou dans Ici. poi» qu on IcuM
offre, <& fou vent auffi dans'les puits & fer. tes”, tablettes d€sr'