I l I S TO I R E N A T V R E L L E
En Bourgogne,- les 'drainés"arrivent en -troupes*aux mois'
- doétobre.- & de novembre, venant -félon -ioute .-.apparence des.
; montagnes de Lorraine ( djj%te partie continue là routé & s’en
va, toujours par bandes, dès le commencement de l’hiver,,tandis j
qu’unevautre partie demeure jufqu’au ;mois dé mars &.jnê.me •
plus long-temps; car il en réfte toujours beaucoiip pendant l’été,.,
tant en.Bourgogne qu’en pluGeurs autres provinces de France
& «TAlIêniagne, de Pplogne, &c. (eJ . Il en relie même une :
G grande quantité en Italie & en Angleterre, .qu’AIdrovande
a vu les jeunes de l’année le vendre dans les marchés ( f~) ', &
qu’Albin ne rcgaide point du tout les draines comme ôifeaux
de paflàgé (g ) - Celles qui relient, pondent, comrge.ow-voit,
ie Doéteùr Lottinger, de Sarbourg, îyi’aflure^ qd&telles de ces grives
- qui s éloignent des montagnes de - Lorraine ^uj^approç&e#*de f i^ e r ^partent en
feptembre & oélobre, quelles reviennent aux mois de mars & d’avril, qu’ëies -
nichent dans ies forêts .dont c^-inptitagn^ fônt couvertes,-&^tdütvç^^Æorderare r‘j
• bien avec ce qùe nous avons’dit cfàprès nos connoifîànces particulières; mais je;.itè.;
dois pas diffimuler ià contrariété1 qui le trduvë’-^^^^ ^ ^ ^ P r^ objpr^^^^ge^ie
même M. Lottinger m’a .communiquée & celle d’un Qmithoiogifle très-habile :
celui - ci. (M. Hébert) prétend qu’en Brie les grives ne-fe réunifient dalé-aucun -
' temps de i’année, & M. Lottinger- aflure qu’ên 'Lorraine “elles volent -toujours par
* troupes, fàitKantprintemps, Xdit em automne,-& en effet •
par bandes - aux-environs de Montbard , vcqmTn'0|| l’ai ^rjsmàr'qûe' ; leurs ailtîrés -
- feroient-eiles différentes en des pays ou en des temps - di flereiÿ? ' cek_ n eft pas fetts „
exempIe ;-*&Aje crois -devoir ajouter ici) d’âpres une oblervation plus détaillée, que -
le paflàge -du \ mois de novembre étant fini /f celles -qui- relient lïHver<-d’ans1'nos
cantons, vivent feparément & continuent de vivre ainfi jufquaprès la -couvée
forte -, que les aflèrtions des deux"Obiêfyiiteurs^ f%#^géflt^iyrâies - ,'^ u ^ ^ g u fq ^ î
leur ôte ièur! trop •grande généralité & qu on les reftrçigne à uni.^éEtaîn, temps J e ,
à 4e certains lieux. à
( e) Rzaczyriski, Auâuamm, page 4-23 . ,.
( f ) Ormthologia, tome I I , page 5. -
vjÊ jSÿ g) Albin, tome I^ p a g e '2 8 . Les Auteurs de la Z'ûblo^é'Srttàfftii^se
point non plus que ce foifr'mr oifêau, de paflàge. - ,
; E È & É t-A D R Ë ® P A 1 M
' ■&. couvent avéèt^^ps : elfe véfabliffent leur * nïdi’fantot Guildes
* àrfires Se haümur-^fecfepi^^mfet* fuis -laWmlÉftdes^îMus gi'àh,ds
i arbres p r é f é r a n k l o f f i j f e p l u s gafïfeîÉb moufle^.elfe
[;feconffaaMfeàntant eh dehors* qifen|idi.Jiins av fed î^u iih i "tfe
fèuMlïp|pide -’la .tiipüffe, maisMwtmWfe|fejxfe)ii.fle jffilmghejj &
cfe nid' reffemHîÊ^èfe 'â^céuxr dés -au^OT^ifvesaqu^i^# du
merle oi^iqu’enî ce^-qulil ?eft nntéM-flfé-’6»5^En|i;' , Eüi€s
««pioJuifciît*-'t?( haque ponte quaru airmen 1 q'«-ufs-^ysg[4r-]K-
1 &jrtb,urrillèntiéiïr? petits»*ju i ifesjullljirllf t.$di s, iüniulTeajjXÿ
de s'limaces & mime iFwliin.u*>iis«rim>r«rU*^^jlli nr Jai^gi-juillü. y
elfe* rmffgtShwfoutes Vbinianr^ilH
iiiÉiSfi)1, i-fe s-e<-«jfo'fiillis>, W s . j / v i û -pÿ'1 ?'
)$linÊes$-ékc. Pendant l’Euvâ?*, d^gfâiiu ^ u ^ 11^11 u\ (
cio lierh & de ir<.rpmrt, clc's'puukllis-, S i itla :fainK:
& fur-tout, Leur Cri^^rao^^ei^ffe
tréySàn paraît fêHnéïleur uoirï-^tîüigujgnou ’druau ik‘;igi,mrl
quelque-s-uns di^Jeuis nom’ AnglohjsmiSprurtuhps
n’ont un cri i|ufférentr, iftais, f e mâL»
agi cablcmcnt, fc ])lu mt >a h tune des ai fûts., "ôi ftife îiGrf^c
eft cotp^par phrafes ,diGereiifë5^m ne#f ^ ^ e t d rit jim uj. iUiu
fois dans le màne ordie': >l!hwcr "oh «fit .le^üitcnd pl^^KKfeâl^
ne diGerâ exténeuu rnerlr cie -la .funeGt itiue. paice
^fem o ir Sans fet-î plumage.
(h ) •• Ces oifeaux, dit Albin, ne pondent gàSférpIu de quatre ou cinq oeufs,
ils en couvent trois, Sc^nont jamais plus de quatre petit ■ » Je ne rapporti ce
pa(&ge que pour foire voir avec quelle négligence cet ouvrage a été traduit, &
combien, on doit être en garde conb^&jes; fautes que cette traduéüon a ajoutées à
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à * sFu,m ion, el'c, muiïj- u \ ( t ^ nui t - 3h]ner
sibi^^fflfflers. Nature, des Oijeaux, pgSggijK . -
Terne IV ,