»•qu’ils caflènt & mangent les oeufs lorlque la femelle les. a
»•pondus, •,ou;,fi ce pète dénaturé les laifïe couver, à peine ies'
»■ petits font-ils éclos qu’il les (aifit avec ïè Bec, les traîne dans
la cabane & les tue D ’autres, qui font fôuvàges, farouches,
mdépendânSj .qui né veulent être ni touchés ni carefles, qui!
fout -faiflèr- tranquilles & qu’on ne peut gouverner ni traiter
comme, les autres; pour peu qu’onjjfoxmêle de leur ménage, ils
refufent de produire ; il ne faut ni toucher à leur cabane , ni
vient de le pondre pour que le mâle n’ait pas le.temps de leçaflèr; iprfqu’elle aurajppfldty
fon dernier oeuf, elfe n’aura plus bçfbin de fon mâle que vous enfermerez dans une
cage féparée, laiflànt couver les oeufs à la femelle. Le mâie refera dans là- cage an
milieu de la cabane pendant tout le temps que la femdlexxwvâ» Ils oeufs & quelle
nourrira fes petits ; , mais auflitot qu’on aura ©té ies petits polir les élever à la bro^
chette, vous lâcherez le prifoimier & le rendrez à la femelle» Traité.Bes Serins. des
Üanaries, pages 117 & fiiivante&
' f i ) fl y a des mâles d'un - tempérament foibïe, Indiîférens pour fes femelles*
toujours malades après la nichée, il ne faut pas les apparier, car j’ai remarqué que
lës petits leur re fe ra ien t. II y en a d’autres iî pétulans qu’ils battent leur femelle
pour la faire fortir du nid, & fempêchent de couver'; ceux-ci font les plus rôbüfteâ*
fes meilleurs pour lé chant, & fou vent les.plus beaux ,pôür~*ie plumage & les plüa
familiers ; d’autres caflènt les oeufs & tuent leurs petits .pour jouir plutôt de, leur
femelle, d’autres ont une fimpathie Singulière qui a .l’air du choix & d’une préférence
marquée. Un mâle mis avec vingt femelles èn chôifitTune ou deux qu’il fuit par-tout,
qu’il embecque & auxquelles il demeure conflamment attaché fans fe foucîer des autres.
Ceux-ci font ;de bon naturel & le communiquent à leur progéniture. D’autres ne
Çrmpatbifent avec aucune femelle & demeurent inaétifs & feériles. On trouve dans
les femelles comme dans les mâles h même* différence: pour le caraéfère & pour le
tempérament. Les femelles jonquilles font les plus douces ; les agates font remplies
de fantaifies & fouvent quittent leurs petits pour je donner au mâle; les femelles
panachées font aflidues fur leurs oeufs & bonnes à leurs petits, mais ies mâles panachés
étant les plus ardens maies de tous' !« canaris , ont hefoin'de deux & même -dé"trois
femelles û fon veut les empêcher de les chaflèr du nid, & de caflèr fes oeufs. Ceux
qui font entièrement jonquilles ont à peu-près la même pétulance & il leur faut auflî
deux ou trois femelles. Lés mâles agate font les f e s foibles, & les femelles de cette
race mgurent aflèz fouvent for les oeufs. Note communiquée par le.R . P. Bougot, ..
leur 6tèr t e oeufs , & ce tt’efe?qü||ïir les laifîànt'.! vivîe»( à' leur
fanttrifii» qu’ils-. simHaht’:&ïqîr#iiif0nt.' eriînlP|
qui: font trcs-pareffeux ; par exemple?, tegriS'h'ç fop^refqufe |
jamais die nid, il faut que çelui qui t e feigne faflè leur nid polit,
eux, &c. Tous (ces caraéléres font comme
entre tux 4'tièsiîlfffcrcns .de celui fdé'mos forin's foiorisVtto“f9®^.f'
gais, toujours ichantans, fi familiers, fi aimables, ^r&jfons*mans^ \
fi:b o n s pères. & en tofitudW.carâéière fi doux, ^un-naturelfi
bemmix, q»%-font foteptibte-de toutes t e bonnes
& ■ douést«fe'meilleures inclinations*; Mréfcréent fp s ceffo ieui*
femelle par leur chant; ïîs’ Ja Touîagent dans h pénible .affiduité
de couver ; ils ïinyitent à changer de fituation, à fêur&éder la
place <&'couvent eux-mêmes tous les jgig? R o u lant quelques
heures^..ils'uourriffent aufli leurs petits, & enfin'ikapprennent
tout ce'qp’on veut leur - montrer ./.G’eft par cetix-ci feuls qu’on
doit juger l’dpèce, & je n’ai fait mention des autns qimqjjout
démontrer que le caraâèré, même dans t e .animaux, .vient, cfo
la Nature' & n’appartient pas à l’éducation.
Au reftè le mauvais naturel apparent qui leur fait càflèr lès
oeufs & tuer leurs. petits, vient Sauvent de .leur tempérament
& deiâmtrëp grande pétulance en amour; ;cleft pepr'jBuir dé
leur femelle pluî'pleinement & plus fouvent ^ ib la chaffent du
nid & lui raviffeat fes plus chers objets de fon aflèdion. Auffi
k meffleure manière 2e faire dj&s: ces ûifeattx n’effi pas d b |||s |
%æer,& de te . mettre en cabane; il vaut beaucoup mieux leur
donner une chambre bien expofeau Soleil, & au fevantaThnar^,;
, ils s’y plaifent davantage & y muhipliènt mieux ; car s’ils font
en cag ë i bu en cabane avec une feide femelle , ils for calïèngnt
fes oeufs pour en jouir de nouveau ; dans la chambre-, au