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*' ■efcèce, 'laquelle, s’efl répandue & fixée dans tous les climats dè
l’ancien continent ,doi}t elle a pu s’accommoder, depuis la Pro-
yepcef & l’Italie jufquau cap de Bonne - efpérance & aux, Ses,
voifines; feulement cet oifêau a pris plus de Véryen Provence,
; .plus dë ’-‘grîsffeffl'Imie, plus, de Brun" ou^plùs^de pânatlié en
Afrique; t& fèmBIe préfenter fur fon plumage différemment varié,,
l’influence des diflerens climats..
I L
l e W O R A B É E .
L a fécondé ëfbèoe, qui nous paroît avoir-plus de rapport
avec les ferins quavec aucun^ autrejgenre , eft un petit^ïûfëâu
d’Abyffinie, dont nqus avons vuja figure Bifen dêffiîréç.,& Goloriée
dans les porte -feuilles: de M. le CKeyalier Bruce, fous le'nom
: , ,de Worabée d A byJJinie.
On retrouve dans :ce petit oifeau, non-feulement les^coûlèürs
de «^ÿtàinës’variétés^appartenant ad;plp||fe;"des ferins, le^jluïje
& le noir, mais la même grandeur àjaeu-près, lafmême^fôrmfe
totale, feulement un peu plus arrondie; le même Bec & un appétit
,..de préférence pour une graine huileufe comme leferin en a pour
ïemiîl & le panis; mais le woraBée a lût goût exclufif pour -la
graine dont je viens de parler & qui s’appelle nuk- (e ) en
naturaiHé & même beaucoup trop multiplié, & où i l l e nom vulgaire
, jà’oifeaa dü Cap. On peut s’attendre pareillement à retrouver en M'ofâmbique & dans
quelques autres pays de l’Afrique les fèrins panachés du C<ippeutfêtré même ceux
. des Canaries, & fuivant toute apparence plufieurs autres variétés 3e 'cette è%èeéè _v
La fleur de cette plante eft |aune, & de la forme d’une crefcence ou^maiicoIde;- r
: ià tige ne s-âève que de deux ou,trois pieds:;' on tire de fà graine une huile •dont
les Moines du paysjfant ;grand ufàge.
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