l î i S T O T RE N A ^ V R /È tÉ E
ies ayant revus depuis fort vifs, fort gais, eti un m ot, ès-difpôfétf
à fe naturafifer dans cqtte terre •étrangère , & à y perpétuer IèW"
race: (e}‘ H faut dpérer que ces nouveamôGSlpns, dont le plumage'
eft fi variable /éprouveront auffi l’influencé du dimat Américain,
& qu’il-en rélùltera de nouvelles variétés, plus propres toutefois
à -orner -nos Cabinets ■qu’à' enrichir fîfrftoire Naturelle. ’
Les bengalis font des oiièa«xfamifiers,<§t: deftruéteurs, en un
mot de vrais moineaux ; ils «approchent des calés, viennent
julquau milieu des villages, & fe jettent par grandes troupes
dans les -champs femés de millet car* ils aiment cette graine
de préférence- ils aiment aufli beaucoup à fe baigner.
On les prend au Sénégal fous une calebaflè qu’on pofe à terre*,
la foulevant un jpeu,<& la tenant dans cette fituation par le moyen
d’un lupport léger auquel eft attachée une longue ficelle: quelques
grains de millet fervent^ d’appât: les lënjgalis-accourent jour
manger fé miHet; l’Oildeur qui eft arfefà&e dé toufWû'fiiis
î être vu, tire la ficelle à propos, & prend tout ce qui fe trouve
fous la calebaflè, bengalis, lenégafis^ petits moineaux nous a ventre
blanc, <Scc. (g). Ces ollcaux fi tranfpurn nt aflèz diflu ilemi nt^ <5L
ne s’accoutument qu’avec peine, à un autre dimat; mais une fois
acclimatés, ils vivent julqu’à fix ou fept ans, q’eft-à-dire, autant^
‘( e ) II y a quelques années que l’on tua un fënëgali rpugé^^â^dme^daas^
(àvanne ; Jans doute il y avoit été tranlporté de même par quelques-Voyageurs.-'*.
(f,) üés Voyageurs nous difent que les Nègres mangent^certàins
entiers avec leurs plumes, & que ces oifèaux reflêmblent aux linottes. Je ioupçonne
que les lënégalis pourraient bien être du. nombre ; -car i! y a des: fênégâlis qui., au
temps de-la mue„ reflêmblent .aux linottes.; d’ailleurs, cm prétend que les* Nègre? ne^
I mangent aintî ces petits oifeaux tout entiers, que pour fe ^Venger1 des 'dëgâS Vqii^I
font dans leurs grains, au milieu delquels ils-ne manquent pas d’établir leurs nids.
* (s) dois fe détail de cette petite chafle-à M. de,Sonir&
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& plus "que certaines e^feces ^dmp’aysf" b®emmêlée vèhfoà$|©üir
pdedes faird nicherai HqliaiwfirtV^jfaii'» JtimoVm .Miriufeb* nenièn
lucces.’d'uis des «conu ééstoiicoiofcjdus r lunch *, < «11 ftsr< ifiauvont^
le-» moeuyi,pcs douces & 'tic»p£vtable.-. ih Ionaivf(p,r*lom n itj1
fur-tout les mâles & les,femelles, ^^perehé}|ÿE6s^près M l mts
déS autres, chmtin't toussa Iapui>* iS'mcturit.’chvhonJcmïjfehflrn,
j'cette àfficçi^ç.'chceui, P n Ajjourestqiû^h clinu Je la-lundle
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