plufieurs milliers de combinaifons les réfidtats que io n doit en
attendre ; .& l e s variétés d e i ’efpèce peuvent i ê tre multipliées.»
po u r ainfi d ire , à l’infini. II arrive m ême allez fouvent que fans
employer ;des oifeaux panachés., oh a d e très-heaux, petits « fe a a x
t ie n panachés, qui n e d o ivent leur te a u té qu’au mélange des
couleurs différentes d e leurs pères âs menas , >qu à leurs a fim -
dans, dont quelques - uns d u côté paternel o u maternel étaient
panachés ( t ) ,
! A l’ég ard du mélange d e s autres -efpêces avec celle du canari»
voici les obfervations «pie j ’ai p u recueillir. D e tous les fadas
ïe cmi ou le fèrin v e it, e ft e d iii <pn.a la. vrai* la plus fo rte &
qui paroît être le plus vigoureux, le p&ts ardent pour la propag
ation, 2 peut fuffire à trois femelles canaris, il heur porte à
manger fiir leurs nids ainfi q n a fenrs petits. L e taria & le
ehardonneret ne fo n t n i fi vigoureux n i fi vigilans, & une feule
femelle canari fùffit à leurs befoins.
•L e s oifeaux qui proviennent des,mélanges d u cirai, du tarin,
& du ’chardonneret avec u n e ferm e, font ordinairement plus
forts.que les canaris, ils chantent plus long!-temps & leur voix
très-fonore eft plus fo rte , mais fis apprennent plus difficilement;
la plupart ne fifflent jamais qu’imparfcitement, A H. efl rare d ’en
trouver qui puiffent répéter u n lèul air fins y manquer.
Lorfqu’on v eu t fc procurer des oifeaux par fe méfinge A
chardonneret avec la féline d eC a n a rie , il faut que le .chardonneret
‘ {$ . ï*our 'àvoîr de très-beaux oifeaux, il faut aflbrtar un male panaché de bièod
gvec une femelle jaune , queue blanche ; ou bien un anale panaché avec une -femelle
blonde; queue blanche ou autre, excepté feulement jgj femelle grifè, queue blanche.
Et lorfqu’on Veut fe procurer un beau jonquille, fl ©urjneàj’è' ùïi'niÆie panaché de
noir avec une femelle jaune, queue blanche. Amufetueus innocens, page 51*
ait devis ans^ébla ferke -un-’an fipalce ■ qu’elle -eft pfus-précoCf, &
sif,pour,l’ordinaire.ifs «éüflifîèiit mieux-quafad ôn a pris fe’piéfcauào»' {
de les élèver.’enfembfe ; '«néanmoins ieda l-n-eft’ pas dmolmncnv ‘j
«éccfiaiïe, &■ ! Autan du, Ti.mé des Seif'is{l&y*-K- tioni|v vit q
afiùrant. qu%l né.ftiit pas-que -k fermé âfùparavatit acçoupléè ;
àveemn mAle de fon •efpècey-que t^aiieiripêchferïMt'JïfefrpéVvoif q
les mâles.dlïuie autre efpêèe.^V©icÿ nin fait tout qppfife;« iîlgdeft
arrivé .(ditde ;P.'fMug0,t") de Mettre- enfemble -cfâqjaè -canaris, a
quatre mâles & fitSt-fenadiles!» ctu -mquron dehfcia«Vâife .-qualité ce
fitrMourir trois» de -ces mâles, 6s toutes -, les. femelles perdirent- « s
leur pteunte cpoWte. Je snWifiï dè ÆhftiOuer àùs: trop anales « i
morts, trois’,jctodpnnerets Tiiales^pris.dans-ian‘ hàüfânfj'jje-les-^êr
lâcha dans la-,’volière, au .'commencement de maiJ -Sùf "ïa-rftiv¥ 1
de j3i®efKj’eiK. deux ,nids <de, petits -mulets qui réuffiçent ej&Æe «
peut pas. .mieux,, & l’année .firivante j’ai eu trois fontes -.de. * |
«.chaque chardonneret mâle avecles femelles canaris! Les fenèilies. «
■ faiHaris-ne jcoduifeàtîc^Snairemesit avec le chardonneret «qvSfe .«
depuirid’âgqdhm fegffi jufqu as quâtrey.tandis qu’avqs leurs mâfcs '&■ ■
naturels efeé.produifént jufqu a huit othnetif ans- dîâge P fi n ’yjgj
a que la femelle -commune, panachée qui piodiiifel'iuîddâ-jdeîfc'Tj
fiâgé de'quatre ans aveG le chardonneret.. Au. .relie jLrie^|i|it;V l1
jamais lâcher. le chardonneret dâris une! wfièïj^.paroe^ffijA«:
ÿ. détruit les ®ids & caflfe 'tes bedfs ^ésvàitres',ojfeaux. S','^ii «voit
qpe.îes-.fériaeSj quoiqu’-acèoutumées aux -mâles de leur-elp^&ÿtwd5^
a LHfcrrt pas de fe prêter à la rébheîche des chardonnerets, A ne I
s’en uniffent.pas moins avec eux. LeUr union eft même aufîi j
féconde qu’avec leurs mâles naturels, puifqu’elles font trois pontôs'.d
dans ui> an1 avec ïe chardonneret; il n’es eft pâs' de^ïïîêrhe dè !
JÎRÜté’ffis. fèrtnS '-dë Ganalie, ”