font des chanteurs infatigables (f)> •& fori stfa feÄ pär pré1
févemib^qj, comme d’appeaux ou àïappelatiSj pour attifé* daWS
fcs pièges les pinfous lauvages; du pfettd eeuàc-éi aitx glùaux
& avec différentes fortes de filets, entr’autres celui d’alouettes;
mais il faut cpfê les mailles fôient pius petites, & propoïtioMees
à fa grouèur de I’oifeau.
Le temps de cette éhaffe ( f ) eft celui où les prnfons volent
en troupes âombrêufes, foit en automne à leur départ, foit au
printemps à leur retour: il faut, autant' que l’on peut, choifir uii
temps calme,- parce qu’alors ils volent plus tas & qu’ils entendent
mieux i’appeau. Ils ne fe façonnent point aifément à la captivité ;
les premiers jours ifs ne mangent point ou prefque point,- ils
& ne les tirant de pfilbn qu’au commencement de l’automne, ilindiMtentipendant
cette dernière lâifon, ce qu'ils n'eüflènt pointfait. fens' cèla: l’oBfçurité. les rencloit
muets, le retour de k lumière eft le printemps pour eux. D e A vitus, pag. 388^1'
(p ) On les appelle en Flandre, Rabadiaux.
(q j Avec d’autant plus de raifon que' ceux qui ne font point aveuglés font des
chantres fort capricieux, & qui fe taiiènt pour peu qu’il feflè dé vgnt ou qu’ils
éprouvent d’incommodité, & même d’inquiétude.
' r(r) Le pinfon eft un oifeau de pipée, il vient en ftilânt un cri, auquel les autres
pinlôns ne manquent pas de répondre, & auflitôt ils fe mettent tous en marche.
(N ote de M . Je Doâettr Lottinger). ,
( f) On établit le filet dans un bolquet de charmille d’environ Ibixante-pieds de
long fur trente-cinq de large, à portée des vignes & des chenevières, Iè filet eft
à un bout, la loge où le met l’homme qui tient la Corde'du filet ä l’aulre
deux appeaux dans felpace qui eft entre les deux râpes; plufieur autres pinfons en
cage répandus dans le bofquet: cela s’appelle une pmfonnière. II liait beaucoup d’attention
à cacher l’appareil ; car le pinfon qui troilye aifément à vivre ; n’eft point facile a
attirer dans le piège: quelques-uns. difent qu’il eft défiant & ruß, qu’il échappe à
l’oifeau de proie en le tenant la tête en bas, que l’oilèau lëvpéçonnoît dans cette
fituation, & que s’il fond fur lui, fouveht il ne lui prend que quelques plumes- de
la queue. M. Guys, m’alfure que la femelle eft encore plus ruße' que le mâle: ce
qu’il y a de lur„c’eft que mâle & femelle fe laiffent approcher de fo ij p Â
fmappent ’cdritinueïïement de leur he’évles bâtons &T fort
!Üu Vêtît1 ils' feclaiffent, inbtuir
' Ces oifeaux ££»6? fffüi, 3
femhle qu’ils n’aient pas moins d’adreflè que de force dans le
bec; ils pofeht ce nid fiir les arbres ou les arbuftes les plus
touffus; ils le font quelquefois jufquc dans nos jardins, fur les
arbres fruitiers, mais ils le cachent avec tant de foin que fouvent
on a de la peine à l’apercevoir, quoiqu’on en foit fort près:, ils
le conftruifent de moufle blanche & de petites racines en dehors,
de laine, de crin, de fils d’araignées, & de plumes en dedans. La
femelle pond cinq ou fix oeufs gris-rougeâtres femés de taches
noirâtres plus fréquentes au gros bout: le mâle ne la quitte point
. tandis quelle couve, fur-tout' la nuit ; il fe tient toujours fort près
du nid, & le jour s’il s’éloigne un peu, c’eft pour aller à la provifion.
II fe pourvoit que la jaloulie fût pour quelque cliofe dans cette '
grande affiduité ; car ces oifeaux font d’un naturel très - jaloux ;
s’il fe trouve deux mâles dans un même verger au printemps,
ils fè battent avec acharnement julqu a ce que le plus foible
cède la plâtre ou fuccombe : c’eft bien pis s’ils le trouvent dans
une même volière où il n’y ait qu’une femelle ( uj.
Les père & mère nôurriflênt leurs petits de chenilles i &
j'ffijiftébès, jls>en mangettt eux-memes mais W*vi ventrus
$'<Seux que Ton prend aux gluàut^ meurent fouvenL à Pinftant où' on les prend,
foiï par ie,regret de lakbeité^foif qinlïs aient été blelfés pai la chouette, Toit qud^
' rem â^îB eu pëôr^V 11
(ù ) O n confeiiip,, même de ne pas mettre plus çfe deux paires, dans J a nrêmp1»
chambie, de peur que les mâles ne fe -pd^ïuivent S^qu’ils ne caufent du défoidi^
„ dans la volière.
(x) Aldrovande làvoit cela, &^|àjoii.feÿqui.'Jes Oilèleurs donnoient aux- prilfqn^
' ‘‘qui leur fer voient dap'^eàili, une làuteieile ou quelqrpâutrè -jnfeéle'pour les mettre