i r é j V a ^ w .r E m j.l e
II- fe; pourrait que- ce* ferin, ;qui par les couleurs a beaucoup
.dé rappoi&jatj^vrip. feins jpapachés-., ■ fut* ia tige primitive
,il.e,-j{pc£6et race d’oifeaux panachés , &;■ qu^- l’efpèce jentijlje
,n appartînt qu’à l’aççien continent & aux ifles Canaries
^qit^regard^r,-çonùn.e^parties adjacentes à ce continent; eaxV;C6ÏUi
- dpntj-paJe IVL Briffon, foqs fo n^nade firm de la Jamaïque,
&duq^lSlpane.i& Ray giÈjdonné une coui^ç^lnleuption fdfôi
me .paraît un .oilêau dune elpèce. difFérerate. ^ i même ,aflez
'éloignéedereelje^de nos forins,.lelquels font;tout-à-faitiétrangçrs
à l ’Amérique. Les Hiftoriens & les -Voyàgéurs nous apprennent
-qn’ij n’y en avoit point au Perdu ;>que le premier . ferin: y fijt
porte-dans l ’année 15 yd '(b ), &. que Ia..muItiphcàtion de jggâ
oiltaux, dans.l’Amérique, & notamment dans lés ifles. Antilles .eft
bien poflérieure à cette époque. Le Père.IDütertre xappoite.-.que
M. du Parquet acheta:,en formée g657, dW Marchand qui avait
abordé; dans ces ifles, un grand nombre de ferins. des'Canaries',
auxquels il donna la liberté; «pic depuis ce temps on l^fiiiteud^t
ratnàger autour de fon habitation, en forte qu’il ^.ja,apparence
( a )r S e rm p a ffin is avis e cinéreo, lu teo& 'fiijco V à n aK I p ? ®
— Le ferin Jamaïque. Biïflon, tom e'ïïl}p a g e i^^g^Cèî^^iîeâu ^ é^ o ü é e s
j J e longueur ‘totale, jp jç ^ 'S ç , h pointe du bec à ï.exfce^te_dç-;ia* quëiue ;
J^ p ou c e sd e vol, bec court & fort ; J d^pouce de longueur ( ou;j Idè,pouce félon ^
Ray); queue i pouce, jambe & pied i p o u c e [M . Briffon a-juge-que'Sloane "
se& trompé à f égard de ces dimenfions, ne'trouvant pas que le^piioportiôn^fuiïènt
gardas.) Le bec fupérieur eft d'un brun^limft^^bleü> le.;bec.‘iiïfënéûr^^^^;7
couleur plus dàiré ; la tête & la gorge grifes ; la parüe*fùpérieure du, cmps*ja^’ri&-
bnm, les ailes & la qiieue brun foncé rayedeblanc, lèywfozîte & :
îé'deflôus de la queue blanc, les pieds bleuâtres, fes onglêS brunsy crochus & fort
courts. Traduit de Sloâ/ies Jdm àica, page 31 ï ', n.° x l ï x.
( b ) : Jjiftoire des Jncag, tome I I , page 3 2 9 .
WÈtffllÊÊÊÊmm ,ÂMmi Æm R mmÊmÊMEsm : a4 7
^o ’flVfeï font1'multipliés- daHS«%6tte‘cdntfée^^;'Si1’on trouve* de
s rais lopins a la Jamaïque,' ilstpoui raient bien ■'unh oMgina'iirirîenh M
de tes fërins'-tranf^ertés <&' naturalifes aux Antilles des i tnhiicpf
.'Néanmoins ■-l’oifeail», décrit/'l’parfflvl-;“ H§ï©|ûie ^R a y &
Briflon, fous le nom &e?/ïrin 'JèSa^lmudime^ n |# p arifl’t fètre
trop* différent dkféfffi d^'Canaries|<pour^^n pM^fë*mgarcIer
.yri^TVi,^;^bvHnari-t‘^e^yjebks|$ranfBbr^»atiy>Atafflies?^P
TandB^qifô^rolînSit l’impreffion cle^eFartit-lK |il nôm'ëll
arri^Bïpmfleiîrs ferins,du teap^ë^«aiirie-',cjÇ)ciant?>pirifuMolqucl ^
■fai -'cruf|econnoîii‘e'jrc iis mâll-ÿS t ^ j g ^ e l.le f‘<Sc un^eluîfe'dikau
Sd'èrfan'fl’éé; ce' font tous des ferins panachés,1 mæs 'dfe^®^plumage
iefl rémSfflesàêM®dfeûfs' jAiiS diflinétes'i&jjfùs vrve*s daîfMés 'mâles
que dansdes ’femelles. Ces 'mâIes -^prq|ÏÏe%yfeAcoùp*de4a '
femelle de indtre-ferih' vert'dé Prdv^c^riïs* en diffèrent entée ;
*qü*iït!fôm‘'uii ’peu. plus grands, qu’ils ont Ië‘^eeW;propprtron',
.quedeu* aiîesvfoht auffi-nSeuxEpanâehées, les pennes dfej'à'qüeue
fonf hofdées'd’tüf jaune décidé, <5c ils nont point dcfoe^Jjame
' ïÜr le 'croupion.
^ . Dans- feeünq. f e in , Ies^qideufs'%ooeHtvencore plus^foihles
& moinsrtranch駥^ue dans' fa.-f e aelle. ,
Mais, quoî^qiiil' 'en Xoft^He-ces-'petqg&-Æflerences , |L à e ;
..parsît WôuvéV.de plus eti plus, que les ferins^pahâehés du Câp,
"cle^Mdfdmbrque (d), de Piovuice, d’Italie, duiVcnQous duim-'
jSuç^é 'commune, & qu’ils appartiennent à uflerfûite & inèmc^
(c) 'Hfftoire générale des Antilles i p ^ Jè Père Dntertre, in ^ ^ ’toipe
gâi-oît que le lèrin 'de.. ;^eft pas teËementVpl^pJe à cette
contrée^"1 rencontre aii|ein^s.v ^j^.troiivé.
merfon, ie deffin colori^ de è ^ â ^ ;'b iè^ M^Ëomlnetfô«
du Cap, & ‘il nous apprend qui! avoit été traiiiporté à rifle-dè-France', ,c3u.‘ il s’étoit ^