fùffilànt' dé martins, pour" fervit au befoirt contré-les ihfeétes:
rrùifibfe, & de fe rendre' mâîtye jufqu’à ün certain point de leur
mülùpücâtiôn; Peuf-êtré âüffi qu’en étudiant l’hiftoire des fau-
tcreïïes ; leurs nioéurs, lettre habitudes j &o on trouverait le
iHoyén dé '^en dé&re fans avoir recours à ces .auxiliaires de
trop grande dépenfè.
Ces cfifeaux né font pas fort peureux, & les Coups'de lufil
f e écartent à peina Iis adoptent ordinairement certains arbres/
où même certaines ailées d’arbres, foûvent fort voifines des'
babitations, pour y palfer là huit, & ils y. tombent ïe féfepaï
huées fi prodigieufes que les branches en fi^nt entièrement cou*
Vertes -, & qu’on n’en voit plus ïes feuilles. Lorfqü’ils fcijt ainfi
raflèmblés-, ils commencent par babiller tous à la fois, & dunè
manière très-incommôdé pour Ies*Vôifihs. Ils ont Cependant un
ramage naturel fort--agréable>, itrèsfYaiié ■&; très-étendù. Xe matin
ik fe difperfcnt dans Tes campagnes, tantôt par petits pelotons*
tùnfot pa&ésV fuivant lârfflfân.
Ils font deux pontes confécutives chaque année, la première
Vers lé milieu du printemps-, & 'ces pontés réufliflent ordinairement
fort bien, pourvu que la faifon ne foit pas pldvieufe; leurs
nids font de cônllxuélion groffièreV & ils ne prenhent .aucurife
précaution pour empêcher la pluie d’y. pénétrer j ilsiés attachent
dans les aiflèlles des feuilles du palmier-latanier oudkutres;arbreS:
ils lesifont queïqùefoB'dans f e greniers,Vq’eft-à^dirè, :toutes fe
fois qu’ils peuvent. .Les femelles pondent ordmaiïement quaüé
oeufs à chaque couvée, &lereouvent pendant le temps ordinaire.
Ces oifcaux font fort attachés à leurs petits; fi l’on entreprend
de fe leur enlever, ife ydï^gent çù & là en Mant entendre uné
efpècef’de croaffement qui eft chez eux le^cri de :la. colère, puis