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L E S VE U VE S.
. OÜTES les elpèces de «veuves le trouvent-ea Afrique, mais
efës ri’appartifennent pas-excïufivement à ce climat, -puifqu’on
en a vu en Afie ■& jufqu’aux îles'‘Philippines; toutes-fuJ le <beè
des granivores., ■ de forme conique^ plus ou moins ^raccourcitjr?
mais-toujours allez fort pour calfer les -graines, dont elles- fe
noùrriflent;: toutes font remarquables par leur Wigue iqûpub) ;6U
plutôt- par fej longues plumai qui, dans la piiÇart des-’ë^pèé^*
àcMmp^gnent la véritable-queue du mâle,-& prennent naiflàne®'
plus haut ou plus bas que le rang des'pennes dont« cetteiqiieu&-
‘ÿft coaqjofée; tesites enfoi , ou prefque‘-toutes, ‘fent.J&fetfes-.à-
deux mues par an, dont fintervaHe qui répond.àdâ-'âfoü
dés plufes, eft de foc à huit mois, pendant.leÇjuels Ie^mâfes
font privés, non-feulement de la longue queue doht-që^ietBï
d e -parler, mais encore de leuis belles couleurs & doieur-
jolr iramage. fa'JS&as ■ neft qu’au retour ■ du. ^printemps qu’ils-
commençait à recouvrer les beaux-' fons‘<de .«leur -.voix-l: à
reprendre leur véritable plumage, leur longue .qpeneÿ en un
mot tous les’’ attributs, toutes les marques de fetùi digiiitg
de mâle.
Les femelles qui fobilïènt les mêmes mues, non-feulement
perdent moins, parce qu’elles ont moinssàï:perdrp,:mais elles!
n’éprouvent pas même de changement notable dans les couleurs
de leur plumage.
(a) Les veuves chantent en effet très-agréablement, & c’en: une des raifons qui
déterminent M. Edwards à juger quelles doivent être rapportées aux pinfoj
plutôt qu'aux moineaux.