HSfuFêïïês le rapprochent encore de «oas s 2 le nourrît degraines
coiïipfe nos luttes oiféaux domeltiques;- on- l’élève plus aifément
que le roffignol, qjii nèt^it que>de chair ou d’infeétes,' & qu’on
Mc peut nourrir que de mets préparés. Son éducation plus facile
•«ft aufll plus heureufd : on Mève ■avec plaifir, parce qu’on
l’inflruit avec utecès ; fl quitte la mélodie de fon chant naturel
pour fe prêter a l’harmonie de nos voix & de nos inlbumeas;
fl applaudit, il àCGompâgne & nous rend au-delà deï-ce-^qu’on
peut lui donner. Le roffignol plus fier de fon -talent-, fetnbîe
Vouloir fe cofiferver dans toute là pureté; au moins paroît-il
faire aflèz peu de cas-des nôtres; ce n’eft qu’avec peine* qu’on
lui apprend à répéter quelques-unes de nos chaulons. Le ferin
peut parier & fiffler, le roffignol méprife la parole autant qiip
lé fîfflet & revient fins deflè à fon brillant ramage. Son gbfier
toujours nouveau eft un chef-d'oeuvre de là Natureauquell’art
humain ne peut rien changer, rien ajouter; celui du lèrin eff
Un modèle’ de grâces d’une trempe moins fernie Mpf'Jrçpijji
pouvons modifier. L’un a donc bien, plus dé part que l’autre
afeàgrêmens de la fociéfé; le ferin chante en tout temps, S
nous récréé dans les jours les plus fombres, il contrilmc mcine
à notre bonheur; car fl fiit lamufement de toutes les iéiîn^
perfonnes, fe délices des reclufes,; fl charme au indiris f e
ennuis du, cloître , porte de la gaieté dans les âmes, innocentes
& captives; & f e petites amours, qu’on peut fionfidérêr de prés
en le fitfânt m ^o-, Prit rappelé mille # miflé fois à la tendreflé
des cceurs ficrifiés ; ceft feire autant de bien que nosl vautours
favent faire de mal.
C’eft dans le climat beureiix des Hefpérides que cet oifeau
charmant fcmble avoir pris naijffince ou du moins avoir acquis
1 É
IMtteS fe péfreéKoiîsj Car 'hé© êôhBMudnst 'en’ Italie
tflpèfe’&fe ferin plus petite qife’ èellfe» -tM? -Ganaries, <£l> en t
Provence une- Siriô-'âpdè pftfque aulff grahdefe|Sj toutes - j
deux plûsagrèftes & qfl’bn peut regaider 'eomrné les-tiges fa # \
Vagé* cFûnè race -éivilifée-; ces ftofi oifeaüx peuvent fe»mêfe i
étrfeMbfe dàns,léMt-*dé?ekîttivité'; inais dans'fëkàt1 '
tWiflént fe 'propage^ fahs mélange chacun *dàns Ieüt;cmnâ^ ils ]
^forment dèùc%ôis Variétés Cotlftantes <pft fereit bon dé'âéfigncY
chacune -pâ^'urimom différeht < aftfdte'hë' les Jf»<tenfondre.’-Lï:
spfe grand s’âppeïoit GMt ou" OEni dêà'®^inpsj(d^ Belon (fl |
y a plus de deux cents ans) ; efe Provence dh îfe hdm^él'ëfte'dfê
•àtÆmrd’hiii-’ 0 fti du Cigftî; & l’on -afpSlé VÆûrbtfîWrtï'à’h^fà
Le canari, le ventutonJ& le cinf font-Ies noms^proprês^qùe’iftàN 'J
adapterons pour *défigner ces- trois variétés1, ;^ ^ in -.fè ra le |
nom -de feÇédeîgéfléH^ue.
; Le.Vëtltttfdn -ou ferin d’Italie fêrtâSpyfevff<3tl - feulement dans
toute l’Italie, mais en Grèce j f ^ è n Turquie, en AutMiè, en
: S A vim , p4^ à
Oiip»., pagt -fejj&fe fyperÊ^ex mnit-floe^cmeyarpis^ \
■ rèmfg$us reariabuf/pie nigmmmbus,
M u n if.’’-fie'Sètift’ ’Ofhrth,• lomt M , ]>agè-
• i f y X«> à Oifeaux.'p e } y p . avec une figur Un x :e. — Serin 5>«/n^l ■
F É& ifitt/C plit', Ccdnn. 'Bdem. Porttafts-dpBfeàsêt, |
»*1, exifle- -^ P a ft r fupimè ex fifro vtndi-ftavicante n n iû , ^
jàtmnhus mariés fitfiu longiménalibus vamsa ta x é in ahs ^ié-fipn eante ; rijmgihm, \
'rmirtbnfqiipfitpernè jv fc h , oris extenonbus gnfeo-mtébus, apObèimgmeïaitoceitltç, j
ï ipiJl- i^rrftjli i Ormtb ton- IIJ p«gr 7g —V<tf jl-i 1 r j
fe , ^e). Les anciens Grecs appeloient cet oilëau TgtuTn ; les Grecs modernes, S-mw! y.
Pf’fiTii an ’îjtîéîJ’^Ic jj’r ^ fe" nl?n) nent yarr. Je Caàiinï,
endroits dé l’Italie, Lugilarhlcra, Èeàgatla, Raverin; aux environs de Rome,1 V plillhw