a 1 4, H I S T O I R É N a T\U<R Ê L L E
» beaucoup mieux que quand on donne aux ferins mâles • des
»chardonnerets femelles. II faut cependant remarquer que ia
» première progéniture eft plus tardée, parce que ïe chardon»
» neret n’entre pas fitpt-èn. partage que le canari. Au contraire
» iorfqu’on unit ia femelle chardonneret avec le mâle canari, le
» partage fe fait plus tôt (f)~ Pour qu’ii réuflüè. il ne faut
» japiaip {âch^r fe canari mâle clans des volières où fl ÿ a des
» canaris femelles, parce qu’il préférerait alors ces dernières â
» celles du chardonneret.
» A l’égard de. l’union du canari mâle avec la femelle tarin,
» je puis alfurer quelle réulïit très-bien , j’ai depuis neuf ans
» dans mg volière une femelle tarin qui nia pas manqué de faire
» trois pontes tous les ans, qui ont allez bien réufft les cinq
9 premières années ; mais dis n’a fait que deux pontes par an.
n dans les quatre dernières. J ’ai d’autres oifeaux de cette même
p efpèce du tarin, qui ont produit avec-les canaris, làns avoir
» été élevés ni placés féparément. On lâçhe pour cda fimplé.
» ment Je tarin mâle ou femene dans une .chambre avec un
33 bon nombre de canaris , on les verra s’apparier dans cette
a* chambre dans je même temps que les canaris entr’eiix ; au
x< lieu que les chardonnerets ne s'apparient- qu’en cage avec Jej
u canari, & qu’il faut encore qu’il n’y ait gamtgK oifeau ,j<|§
9 leur elpèee. Le tarin vit autant de temps que Je canari.; il
« ^’accoutume & mange ia màtne: ncairriture avec bifn moins
33 de répugnance que le chardonneret.
» J ’ai - encore mis cnlcmhje des linottes avec des canaris,
. . 0 Ceci prouve ( comme nous le (dirons dans ïa fuite) que I^fefoeiïe eft moins
déterminée par la Nature au ièntiment d-amour- que par les délits & les ép^iÿoiîs
que lui communique le mâle.
D 1 ü S E R l ü
ïrïais il .faiït que ce mit iUneriinOftê mâle .âvect cm canari*«*
femelle, autrement il a^ve\ti^fîfdt,eiüén|t»qïï^^MM^t®; &
la finette même ne fàifant ■ pas foïi nid &-^oùdant ictdc'ifirtit
quelques oeufs dans le paniei1, lefquefe'p'®ur%fio^&aire'font A
clairs. J ’en ai va l’expérience- parée- fait® coii'vei|'eés--«
oeufs par des- femelles canari & à? ' pîüfreurc ïfoî^, fiiis^aûtei «
produit. ■q'1 - •"
I Les pinçons & les bruantsifedf-friès - difficiles à unir ëvsê'gc
les canaris; j’ai laide trois ms ûiie!fëmelfe-bruant--avecfcplife • e
canari, elle' nVpbRdlà..quê des oeufeclaioeptfl
de là femelle pinçon, mais le ïpinfsïiSi&Jf^Tuant milds^veé- d è
la femelle canari c^t-prod^qttelqu^e^sféeraiæ^si--.*
. Il ïélulto de tes faits 61 de quelques nuta s què j'ai rt fudrïïfy
qttil n’y-a- dans-tous oes oifeaüx que le tarin ‘àcfo lègMiei'êc. la
femelle produîfent également ayee le mâle du la'^^^IlPffiMèfîn
des Canaries ; cette femelle produit aiiffi'alïèz facilement- avddjfè
chardonneret, urt peu- moins aâfément avec 'te-:mâle linotte, étifih
m m produire, quoique plus* difficilement, wès fes mâles
pinçons, bruants & moniaux, tandis qutf-k dmrt-smâfèdmvpi ùt
féconder aucune!cfe ces dernières «femelles. La’m tûrèl‘|WMdne
plus ambiguë ■& pidhs confiante, & de -type der^^ceijriicSns
ferme dans la ifemâHè tpJe -dans le mâle'; celai-ci en-
modèle-, la trempe en eft-beaucoup plusîfofte'què-'eOEeFefe-la 1
femelle qui fe* prête à des -modifications «fivèfcfes»^ ïfiftpaTOlit I
des altérations par lé mélange des efpèces étrangères. Ecarts le
périt, nombre d’expériences que j’ai pu -faire fur lèÿhiéfetoge ;de
quèlquesléfpé.ces voifines d’animaux • quadrupèdes v
brebis pitidiÉ aifément avec le bout, & que le btliu ne proilim
point avec la> chèvre-: on m’a aiîùré “iqù’il y^oitbetfenqfe^îe