H i s t o i r e N a t u r e l l e
Pfpj iafertion dans le géfîer qui étoit mufculeux, i& doublé
dîuee membrane cardagineufe feus adhérence; tube inteftinal,
^tj'EQÙc|s«un quart; une jpêtxte vocale de; fiel, point de
eoeQtfoi.'
fo ip L E T a r in d e l a n o u v e l l e Y o r c k . 11 fuffit
de comparer cet ojfeait { planche 2 9 2 , figure 1 , le m ie ;
figure 2 , la femelle fis avec le tarin d’Europe, pogg^bir que
Z|fenS3 t qu’une vânété 3e climat : ü 3 l un'peu pus gros & a
le fcçd ?Ai peu plus^-épurt que le nôtre; il à la calotte
le jkur||||bdâ ' gorge & de lapoitrine remonte derrière le \ ç ® i'-
& forme une efpèoê de collier; cette même couleur bordé la
plupart -des plumes du haut du dos, & reparott encore au bas
du dos & fiir le croupion ; les couyertures de la queue font
blanches; les pennes de la queue & des ailes font .dun beau
noir, bordées & terminées de. blanc: tout le deffous du corps
eft d’un blanc-foe« ;Ç o j^ ie les tarins, font sdes, .o.ifeau3:.ycaiageH,rs^
-&•-qtrtBT ont le - vol tres-èievé, il peu« te taire qu’ils aient
franchi les mets qui féparent les deux continens dp5 ® lt# p | ;
nord: 'il cft poffible auffi qu’on ait porté dans fAmcnqué
lèptentrionale des tarins d’Europei, & qti’en s’yicperpétuant, ils
aient éprouvé quclqués diangemens dans deur tplumage." .
TU. L ’Ol iVAREZ. Le deffiis du corps, olivâtre; -.{éfdetfous
citron; fa. tête noire; les pennes de fa queue & des aifes.nonâtteÿ,- ,
bordées plus ou moins de jaune-clair ; les ailes marquées fane
raie jaune; tout c A reflèmble fort à notre tarin & A ex lui de ?
fa nouveïïeYorck : il A de là même .groflèur & modelé fur
lés mêmes proportions; an, ne peut s’empêcher de croire,, que
ceft le même oifeau qui s’étant répandu depuis pèu de terttps
dans ces différens climats, nen a pas encore fubi toute l’influence.
ÆÊÊÊÊÊm