H I S T Ô I R E N A T U R E L L E.
LA VEUVE MO*
i OUTE ïa partie fiipérieure* eft en effet mouchetée Je noir fur
Cû fond4 orangé ; dés pennes Je faile & fè^granJes cotlv^tures
font noires .■‘bordées d ’orangé ; la poitrine eft d’un, ofarigeplus
îfair fans mouchetures: les petites. couvertures dg
blanches & y forment une large Ban Je tranfÿerfàle Je >cette
couleur, qui eft la couleur dominarite;lur toute la partie •inférieure
du corps: le bec' eft d’un rouge vif, & les piedS'ibnç couleur
de thàirv ; 1
Des quatre longues' plumes njaâpcet oifèaa font d’un noir-:
foncé'; elles'ne font point partie de îa vraie queney "comme ort
pourrait le croire, mais elles forment une efpèce de faufle queue
qui paflé fur la première. Ces longues plumes tombent à la rnuej
xSc reviennent fort 'VÎtë''ce tpi ëft dans fôfffie" comïhmf pôiiifrei
grand nombre desoi féaux, mais ce'qui eft urië.'fîngularité chez
1<3 veuves. Lorfqtre ces plumes ont toute feu§ -fohgueun, les
deux du mifieu dépafîént la queue idféfîèure de GiAj-^pèifc'es
& demi, les deux autres ont un' pouce'3e moins; les pennes de
* Moineau à longue queue. Long^tmledffparrôw. Edwards, ph 270 ,
P 'affàr faperaè nigro ô " ncfo varitcs,, linfertïè Milbus ; peélore dilutè rufo ; iëffim cïÿws
alarurn mïnoribus fuperioribus candidis; reâaçibus quatuor intemiediis Jongijfnnis nigris;
quatuor utritnque extimis obfcurè fu jc is , fufco dilutiore exteriùs marginâtis, albo interiùs '*
maculatis ; rojlro coccineo * . • . . , . Vidua Angolenfis. La veuve d’Angola. Brijfon,
t0Jne_VI, fivpjdément, page 8 p. •'
Nota. Que quoique M. Brillon lemble ne parler de cette veuve que d’après M. Edwards,,
M le contredit néanmoins, en donnant les quatre longues plumes de cét diféiU': pour les
quatre intermédiaires de la véritable queue. M. Edwards dit exprelTément que ces quatre
longues plumes paflent fur les pennes de la queue.
la iqueue iiififHétirê; qtf&ieft la -véritâB^^MWîd-uir brûiî obf&Ur;
»fos latérales fontfoordJci ùuiIrhoi»al'unç'^ÿiÿiiri'lus?’dbire»&''
marquées fur leur ( ^ ^m feneùi^ .4 uni taiTu blaticne.' *
Qeite yejjÿeJÇeft^de la, g] ofitm de la dominic .uni jt l l e :ài le
fjgç Ænh’TO'uge vifëplu^ eclj.fi dij-moineau les
p iS ^® ® j|p d e , chair. ,
L A V EUV E E N FEU.
■ H eft noir, dans cet'ioi^^h^é>jd?BnÆeghl^CTiv!'yefbutç,
jn^le’Jaf^filg.fokçpîôiÿi^^^ïgp’ir ra u^f^;pcj|trino,
& qui ..paraît .comme tûm-ébatbon .aident. II a quatre’ longue» ■
■plumes toutes égales, entr’jeiïea, qui -prennent >naHImoe.^^^feus
de la vraie queue, ‘ <£ la dépSnlm^e plus '’dn ^noume?^® g
longueur. Elles vont^foujciurs diminuant Je, Lugtui, .en. ’foe&j't
. •micllesi;^ fo terçjin.ent.-prrfque en psnt^CgjieMyeiive, / planche
elle yseuve à poitHnp iou^ '7 fë tiouvé
au cap cteJB on ne ^glperanceiS à I’île Panav. ».d’une^de^ _.P h H fp-
p in ^O T I eue efl cFè la tgroffeur de la veuve’ au collier îfojïé
Sa longueur*totafecil de doiiSS pouces.
veuve de i’île Panay. Sonnerat, -Voyage à la nouvéa^GuMée, /
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