
35.8
Chaque bras a cinq dents qui ont dix
pouces en dehors.
Fig. j. La troifième herfe eft compofée
de deux parties unies comme dans la fécondé.
Elle a huit bras , chacun de quatre
pieds de long. La largeur de toute la herfe
eft de fix pieds quatre pouces. Chaque bras
a cinq dents de fix pouces & demi en
dehors.
Fig. J. Brifoir à mottes ; efpèce de
herfe large & pefante. Le brifoir a fes quatre
bras épaisde quatre à cinqpoüces , & longs
de fept pieds. Les barres ont trois pouces
& demi, & les dents ont dix-fept pontes
de longueur, & aiguiféesen couteau.Quatre
de ces dents font fixées par un écrou à
chaque bras du brifoir.
Il faut mettre fur ce brifoir quatre chevaux
ou quatre boeufs.
Fig. 6. Faux lorraine ou hache-paille,
compofée de deux montans de bois A qui,
au moyfcn d’un troilième B pofé en travers
, foutiennent une caille C dans laquelle
on met la paille D qu’on veut hacher.
La faux eft placée fur un pivot au milieu i
de deux règles F , attachées aux montans.
G , planche quarrée ,. & deux chevilles
adhérentes I lefqueiles fervent à préfenter
la paille au tranchant de la faux.
K , fourchette de fer deftinée à avancer
le fourrage.
L , petite règle fixe pour repofer la faux
quand elle «e travaille pas.
P l a n c h e X X X V I I .
Fig. i. Ruche en paille à deux hauffes.
Fig. 2. Plateau fur lequel fepofe la première
hauffe vu par-defîbus ; il doit être
proportionné à la ruche.
Fig. 3. Le même plateau vu par-deffus
avec fa grille.
Fig. q. Plateau qui fépare les étages.
Fig. f. Plateau fùpérieur qui couvre le
rucher.
Fig. 6. Plateau qui fert à faire dépofér
le miel dans un faladier du même diamètre
que l’ouverture.
Fig. j . Plan & vue perfpeélive d’une des
haulfes feule qui doit avoir, treize pouces
de diamètre en oeuvre & quatre de hauteur.
Fig. 8. Elévation totale du rucher, 16
à 17 pouces.
Fig. 9. Coupe intérieure du rucher.
Fig. 30. Plan & profil de la couliffe
qui lert à fermer l’entrée de la ruche.
Fig. 11. Outil à vendanger la ruche y
coupant verticalement.. •
Fig. 12. Autre outil propre au même
objet, coupant horifontalement, 8c ayant
huit ligne* de largeur feulement pour les-
ruches- en cloche.
Les outils pour les hauffes' ne doivent
être que de fix pouces de hauteur.
Machine propre à couper en terre les
racines»
Cette machine eff compofée d’un train ,
d'un avant-train & d’unè elpèce de herfe.
Fig. ggj L’avant - train a deux branches
C F , F D qui traverfent l’elfieu A B dans
lequel elles (ont arrêtées par des coins de
fer , à la naiffimce des deux.fufées A & B.
Cet effieu reçoit, félon fa longueur ,
un couffinet G F , traverfé ainli que l’effièu
en E par un boulon de fer G , deftiné à
affujettir la. chaîne C , fig. y.
Le couffinet eft échancré en F dans fa
partie inférieure , afin de donner paffage à
la chaîne : dans Ion échancrure fupérieure
eft appuyé l’axe B G de la charrue, fig. y .
Cet axe eft percé de plufieurs trous ,
afin de pouvoir le faire avancer plus ou
moins fur l’effieu.
La herfe , fig. 2 , qui fait corps avec la
charrue , confîfte en un bâtis de bois A B ,
CD très-fort A 8c dans lequel font fixés les
dix coutres de fer E , dont la difpofition
eft telle qu’aucun d’eux ne paffe fur la
trace d’un autre. En appuyant fur les poignées
des queues E , H , on force c es
coutres d’entrer en terre à une certaine
profondeur, & de couper les racines quils
peuvent y rencontrer.
P l a n c H * X X X V I I I .
Fig. 1. Houe à laquelle eft adaptée une
herfe.’
. La partie qui fait l’office de houe dans
cette machine eft compofée d’un foc ap-
plati A , dont les extrémités B B font pliées
à angle droit, & peuvent tourner fur des
chevilles qui les fixent aux branches recourbées
Al M, de manière qu’on peut
donner au foc une inclinaifon plus ou
moins grande , dans laquelle on le maintient
par deux clavettes qui traverfent les
prolongemens coudés BE du foc , & deux
quarts de cercle C D percés de plufieurs
trous à différentes hauteurs. Les branches
M M font retenues par la traverfe L & par
l’effieu N de la roue O , qui porte la partie
antérieure de la machine.
La herfe eft armée de plufieurs dents F ,
montées fur un cadre F G , arrêté aux
pièces B E par le boulon G , autour,du-
qüel il eft parfaitement mobile.
Cette herfe traîne fur le terrain & peut
en être foulevée à volonté par la corde F I
qui paffe par la boucle H , & vient s’attacher
en I , près de la poignée d’une des
queues E K de la charrue. Toute la machine
eft traînée par un cheval , dont le
palonnier s’attache en P à un anneïu formé
par la courbure du tirant N P.
Fig. 2. Semoir de Cook , anglois.
A , caiffe où fe verle la femence.
B , La partie inférieure inclinée de la
Itiêwe caiffe où tombent les femences.
*5 9
! C , planche garnie d’un manche &r pofoe
tranfverfalement, fervant à empêcher les
femences de tomber dans la partie inférieure
de la caiffe.
D , cylindre fur lequel font fixées des
. efpèces de cuillers qui prennent les fé-
niences dans la partie inférieure de la caiffe
& les verfent dans l’entonnoir E , d’où
elles tombent dans une raie faite dans la
terre par le coutre F placé au-devant de
l’entonnoir, Les femences font recouvertes
à mefure par un petit rateau G.
H , levier au moyen duquel on foulève
une des roues K , & on l’empêche de s’engrainer
avec l’inférieure iorf qu’on veut faire
tourner la machine, & qu’on ne veut plus
que les cuillers fe chargent de femence.
Au moyen du même levier on foulève
le rateau G par la traverfe h h.
L , autre levier chargé d’un poids à fon
extrémité pour déterminer la profodeur à
laquelle doivent aller les coutres, 8c par
conféquent celles où doivent être portées
les femences.
M , vis fixée à la pièce qui foutient le
coutre qui fert à fouleyer ou baiffer la
caiffe qui contient les graines, afin que
les cuillers ne les écrafent point & les
prennent également.
N , rateau armé de dents de fer qu’on
fixe au moyen de deux vis aux parties
poftérieures ««du femoir. Ou fe fert du
'rateau pour faire différentes opérations ,
comme celle d’amaffer du foin ., de farder
, &c.
O , houe au moyen de laquelle un feul
homme peut binefr deux acres par jour.
On a décrit le femoir avec une feule
caiffe, un feul coutre & un feul rateau ,
pour 11e pas rendre la figure trop compliquée
; mais ce femoir peut être garni
de cinq coutres , cinq rateaux , &c.
Fig. 3. Charrue de Norfolk.
A , le manche. B , l’age. D , pièce de
K k t