écrou. C D , vis. A B , grande roue. M ,
bouguecs ou piedsdeflaux de pierre. F , le
marc.
P l a n c h e X X I I I .
F ig . 1. Batte à main;
F ig . 2. Batte à bras.
F ig . 3. Greffoir.
F ig . 4. Houlette.
F ig . y. Bêche.
F ig . 6 . Rateau.
F ‘g . 7. Ratiffoir à tirer.
F ig . 8. Ratiffoir à pouffer.
F ig . 9 . Rabot.
F ig . 10. Pelle.
F ig . 1 1 . Pioche à pré.
F ig . 1 2 . Pioche plate.
F ig . 13. Cylindre ou rouleau.
F ig . 14. Chariot.
F ig . 1 ƒ. Tombereau.
F ig . 16 . Echelle doubler
P l a n c h e X X I V .
F ig . l j . Cifeaux.
F ig . 18. Coignée à main.
F ig . 1 9 . Civière.
F ig . 2 0 . Plantoir. ,
F ig . 2 1 . Tenaille.
F ig . 2 2 . Cordeau.
F ig . 23. Arrofoirs , c arrofoir à goulot,
d arrofoir à tête.
F ig . 14. Fourche.
F ig . 2 5 . Croiffant.
F ig . 2 6 . Faux.
F ig . 2 7 . F au c ille .
F ig . 28. Crible.
F ig . 2 9 . Echenilioir.
F ig . 30. Crible d’ofier.
F ig . 31. Claie.
F ig . 32. Traçoir.
F ig . 33. Déplantoir.
F ig . 34. Serfouette ou binette,
F ig . 3J. Autre déplantoir.
F ig . 36. Brouette.
F ig . 37. Scie à main.
F ig . 38. iSerpe.
F ig . 3 9 . Serpette.
P l a n c h e X X V .
M a ch in e p o u r arracher de g ro s arbrts & le s
ij fo u c h e s avec leurs racines j inventée p a r
P ie r r e Somm er, d u canton de B e rn e .
F ig . H Profil de cette machine.
A C , deux montans de bois de chêne
dont on ne voit qu’un feul dans la figure.
Us ont trois à quatre pouces d’épaifl'eur,
& font affeniblés en A & en C par deux
entre-toifes, & fortifiées par des frettes de
fer. L ’intervalle d’un-montant à l’autre eft
de trois pouces ; ils font chacun percés de
deux rangées de trous d’un pouce & demi
de diamètre qui fe répondent les uns aux
autres , pour recevoir des chevilles ou
boulons de fer d’un pouce & un quart de
diamètre , qui fervent alternativement de
point d’appui ou de centre de mouvement
au levier de cette machine.
B D , pièce de bois d’orme ou de frefne
à laquelle on a donné le nom de belier.
Son extrémité fupérieure efl armée d’une
forte pièce de fer ƒ", partagée en trois
dents pour avoir prife fur l’arbre. Le belier
qui à fa partie fupérieure a environ fix
pouces d’équarriffage , & à fa partie infé-
rieurehuit,eft fendu obliquement en cette
partie pour laiffsr paffer la chaîne C , g h ,
8c recevoir la poulie c qui a quatre pouces
d’épaiffeur & neuf pouces de diamètre.
L’extrémité inférieure B efl garnie d’une
frette ainfi que le corps du belier, en a ,
b , f : à l’extrémité inférieure font deux
pièces de fer K L fixées fur le belier, &
dont les deux parties L , trav.erfées par un
boulon, embraffent ies deux montans, le
long defquelsces pièces deferpeuventgliffer
lorfqu’on élève le belier , par le moyen du
levier & de la chaîne. La champ efl d’environ
dix pieds de longueur , & les- chaînons
de quatre pouces dix lignes. Elle efl
attachée fixement à la partie fupérieure C ,
des montans entre lefquels efl placée fa
partie inférieure h , terminée, après avoir
embraffé la poulie , par un anneau à oreille
mn , f i g 3. .
Cet anneau efl faifi par le crochet, P ,
repréfenté en profil , fig. 1 , F efl la
partie inférieure du crochet.
^,DE, c, un levier & un arc de fer ;
ce levier a en 3 environ detnt pouces, d’épaiffeur
; ileftfûrmé-en moufle pour recevoir
l’extrémité fupérieure du crochet 3 F
qui efl mobile fur un boulon dans cette
moufle. Il diminue d’épaiffeur & de largeur
à mefure qu’il approche de l’arc E e
qui n’a que fix lignes d’épaiffeur , & qui
efl percé dé plufieurs trous. Auprès du
boulon 3; font deux entre-tailles ferai-circulaires
x , y dont les centres , indiqués
par des lignes ponduées , font autant éloignés
l ’un de l’autre que les centres, des
Sc paffe dans un trou de Parc , on parvient
à fixer ces deux pièces l’une fur l’autre ,
& de manière que l’autre extrémité E du
levier D E foit à portée des ouvriers qui
doivent manoeuvrer. A l’extrémité E on
adapte auffi un manche EH , par le moyen
..duquel, on élève ou on abaiffe l’extrémité
E du levier.
trous pratiqués dans les montans A C de
la fig. 1 . Ce font ces entailles x y qui
repofent alternativement fur les chevilles
que l’on place dans les trous montans ,
iorfqu’on fait ufage de cette machine. 1
Jeu de cette machine. On la fuppofe toute
montée & mife en place. Le trident / ’piqué
fous: une des branches de l’arbre que l’on
veut renverfer , & l’extrémité inférieure A
des montans bien calée & affermie par des
taffeaux ou piquets G . En cet état, & liip-
pofint encore que-les entailles x y ,f ig . z ,
repofent fur les deux chevilles de 1er qui
font paffées dans les trousdes montans : fi on
. abaiffe l’extrémité E du levier , la cheville
de la rangée extérieure lur laquelle rep-ofe
l’entaille x deviendra le centre de mouvement
Fig. 2. L’arc E e 8c le trou D fervent à
fixer le long levier de boi^ D E , fig . 1 ,
par deux chevilles ou boulons de fer. Celui
marqué D fert de centre de mouvement. :
L’arc e lui efl concentrique 5 & au moyen ’
d’une autre cheville d qui traverfe le levier .|
, & le point 3 , en s’élevant , tirera
le crochet F , & par conféquent la chaîne
qu’il retient ; ce qui élevera le belier d’une
quantité égale à la moitié de i’efpace que
le point 3 aura parcouru. L’entaille y ne
repofant plus fur la cheville de la rangée
intérieure , un ouvrier tirera cette cheville
8c la replacera dans le trou de la même
rangée , immédiatement au-deffus de celui
d’où elle efl (ortie. On laiffera alors repo-
fer le levier fur les deux chevilles , enfuite
on élevera l’extrémité E du levier par le
moyen du mahche EH , & ce fera alors la
cheville y de la rangée : qui deviendra le
centre de mouvement. L’entaille x s’éloignant
de la cheville de même nom , on
retirera cette cheville .pour la placer dans
le trou qui efl immédiatement au-deffus.
Ainfi les deux chevilles deviennent alternativement
le point d’appui du levier, qui
efl du premier genre lorfqu’on abaiffe le
point E , & du fécond lorfqu’on l’élève.
Ce levier a beaucoup d’affinité avec celui
connu fous le nom de la guaroufte;
Fig. 3. m n , anneau à oreillès, Cité ,
1 fig . z , qui fert à prendre le crochet P.
I i z