féaux les plus apparens. A B efl la tige qui y produit ce lacis
; elle rampe fur, le deffus du. conduit, de la moelle épinière;.
On voit qu’elle pouffe, de “part & d’autre, des branches ramifiées
; ces branches percent, la tunique extérieure, & en tapis-
fent le deffous , fans que pour cela elles dilparoiffent, à caufe
que la- tranfparence de la tunique-permet de les entrevoir.
S o u s cette tunique, qui peurroit être confidèrée comme la
dure Mè re , on en trouve une fécondé C , plus délicate, que
l’on peut enyifager comme la pie Mère. Elle renferme D , ce qui
tient lieu, à l’infecte, de Cerveau & de Moelle épinière.:
■ En examinant celle d’ünfujet,.qui avoit trempé dans de l’Elprit
de grain, j ’ai cru y diftinguer deux fubftances, l’une corticale
& extérieure , l’autre médullaire & intérieure ,. qui paroiffoit
être plus délicate & plus- transparente que la première.
- L a fubftanee des Ganglions & de la Moelle épinière n’efe
pas une matière- aufli tendre & auffi aifée à feparer que celle
du cerveau de l’Homme.. Elle-a de la ténacité , . & ne fe rompt
qu’après avoir fouffert une tenfion affez confidèrable. Celle
des Ganglions diffère de celle qui conftitue la- Moelle épinière,
en ce qu’on ne découvre aucun vaiffeau dans celle-ci, & que
l’autre eft toute remplie de vaiffeaux très délicats, qui m’ont
paru aeriens.. Ils fe réunifient en des troncs communs, & fe
ramifient de la façon-, qu’on le voit repréfenté Fig. y , dans
une partie de. cette fubftanee,, de, la groffeur d’un grain de fa?
ble, gravée au Microfcope.
E « e eft., au refte,, pâteufe & mollaffe.. Au moyen d’un
bon
bon Microfcope on y découvre nombre de petits grains opaques,
& , quand on la laiffe fècher fur le verre, on voit qu’elle
contient beaucoup' d’huile, qui-ne fe fèche point avec le refte.
L es Trachée - Artères *' font, comme il a déjà été inlinué,
deux grands Vaiffeaux aeriens, qui rampent fous la' peau, à la
hauteur des ftigmates, l’un a droit, l’autre à gauche de- l’infecte
, & qui communiquent avec l’air extérieur, chacun par le
moyen de neuf de ces ftigmates: qui s’y ouvrent. Prefque aufft
longues que tout le corps de l’Animal , elles commencent au
premier ftigmate & Unifient au-delà du dernier. Leur capacité
eft à- peu près d’une demi ligne de diamètre, & ne diminue
prefque point jufques vers le dernier ftigmate; mais, pas-
•fé ce ftigmate, elles fe retreciffent confidèrablement, & fe terminent
.enfin par quelques branches * , qui s’étendent jufqu’à l’.ex-
-trêmité du corps.
A u x environs de chaque ftigmate, les Trachée-Artères pouffent
un grand nombre de branches, * qui-répandent une quantité
prodigieufe de rameaux, de ramifications & de filets, dans
toute l’habitude du corps de la Chenille. Ces branches, ces
rameaux, ces ramifications & ces filets, portent le nom général
de Bronches, que l’on donne quelquefois, par abus , à la
Trachée-Artère; mais qu’il convient mieux de deligner par le
nom qui lui eft propre. J’appellerai celles qui, depuis la Trachée
Artère jusqu’à la Ligne fupérieure, fe répandent le long des
côtés & du dos, Bronches dorfales ; Celles qui, pénétrant dans
la cavité du corps, .en arrofent tous les vifeères & . le corps
N a .
ALertsè rTesr.achée-
* PI. IV.
FLiigg-. l4a tféir?. 5- PI. V.
Fig. 1. ABC,
ABC
* PI. V.
Fig. 1. DD
* p i . r :
Fig.. T. E E E E .. ..
Lcheeusr.s B!ros?
grats