Troifième
paire.
* Côté gau-
cbe. j
* Fl. XVI.
Fig. 15. y.
pariétale.' Il jette en (ù ) une branche (IF), que j’ai trouvé
adhérente* à une1 membrane rompue; Un peu plus avant, il
pouffe, vers le côté oppofé, une fécondé branche, qui fe partage
en deux rameaux près de là en ( fi);j & fe répand, à cet‘endroit
fur le tégument de l’écaille pariétale. Encore plus avant
en (& ) il fournit, au-même tégument, une troifième branche
qui rebrouflèj & tout près de là une quatrième entre- l’antenne
& la mâchoire.: Un peu plus avant,-ce même nerf produit
une cinquième branche affez courte , qui fe réunit au nerf de
l’antenne en (ç ) . Après quoi il fe partage en quelques autres
branches, qui répandent leurs rameaux aux: environs -des yeux.
L e nerf de la troifième paire fa rj>#, plus çonfidèrable que
celui de la féconde, eft lé nerf d e : l’antenne, - D ’abord il pouffe
la branche ( p ) , laquelle fe ramifie' fur la membrane, qui, près
de l’origine - des montàns, tapiffè l’inter vale qu’il y a -de l’écaille
bifanguMre :à"l’écaillé frontale. A quelque diftance de là il
fournit deux autres branches (q), qui fe répandent, en cet endroit,
fur le-tégument de la partie fupérieure -de l’écaille pariétale,
& fur les ramifications d’une bronche qui rampe fur ce tégument.
En ( r ) , ce nerf, après s’être épanouï, produit une branche
qui s’eil trouvé rompue^ Une autre branche de cet épa-
nouïffement m’a paru finir en ( t ) dans un * des'mufcles moteurs
de l’antenne. Ce mufcle reçoit aufïi la branche ( t f f )
du même nerf, laquelle-tient à une membrane nerveufe. Enfin,
après avoir encore répandu ' deux ou trois branches dans les
autres mufcles moteurs de l’antenne, il entre dans cette partie,
& s’y diftribue. L e
S81
L e nerf de l’antenne eft fuivi du nerf optique, qui eft ce- Quatrième
i • j <1 . N . ç paire.
lui de la-quatrième paire. Il a celà de particulier, qu’une des
deux bronches d’ (n )# y eft adhérente, & l’accompasme de- * Pl *rm.
. . . . . - r ,.o Fig. I.
puis le ganglion (aj jufqu’affez près des yeux, où elle s’en fé- dôté ganche.
pare pour fé partager en fix autres bronches, dont chacune s’infère
dans un oeuil. L ’autre de ces bronches, pour le dire en
paffant, paroît entrer toute entière, & fans fe ramifier, dans
le ganglion ( à ) 5 mais, quand on ouvre & vuide le ganglion,
on voit que, fans y pénétrer, elle' eft Amplement très adhérente
à fa membrane -antérieure, dans laquelle même on ne s’aperçoit
pas qu’elle s’ouvre en aucune façon.
P our ce qui eft du nerf, après s’être féparé de fa bronche,
il s’élargit en entonnoir, & fe partage auffi en fix branches,
qui relient appliquées contre cet élargiffement, & fe terminent
chacune au fond d’un oeuil, de la manière qu’il a déjà été expliqué
en parlant des yeux. Je n’ai point trouvé que ce nerf
pouffât d’autres branches que les fix, dont il vient d’être parlé,
fi ce n eft deux très déliées, près d’ (IJ, par où il communique
RveG une bronche è m}, dont l’origine m’eft échappée."’ ■ -
C e nerf, au refte, & le précèdent, ne fe dirigent pas direéïe-
ment l’un vers l’antenne & l’autre vers les yeux, comme je
les ai repréfenté ici pour les rendre plus diftincts ; mais ils s’avancent
d’abord vers la racine .de la grande lame adduélrice de
la mâchoire, &, paffant entre cette racine .& l’écaille pariétale,
ils fe flèchiffent l’un vers les yeux, & l’autre vers les antennes,
de la manière qu’on le-voit en (a, b) PL XFII. Fig. 17, 18.,
D d d d 3 0ù