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tant de mufcles, j’aille encore expliquer, au long-les:monve-
mens variés à finfini qui peuvent refulter de la 'diverfité dé
leurs directions ôe de- leurs efforts , fuivànt ldi nombre plus.,oit
moins grand de' ceux qui agiffent tous.à la fois, ou fiicceffive*
ment. 11 fuffit d’avoir la plus légère teinture des- -règles dit
mouvement compofé, pour s’en faire une id é e , & ce feroit
fortir des bornes d’un Traité anatomique que d’entrer dans ce
détail.
M a is ce qu’aparemment on fouhaitera plutôt de favoir,
c’eft à quoi monte le nombre de ces mufcles, & c’eft fur quoi
il eft aifé de-fe fatisfaire. Nous avons vu que le; nombre des
mufcles Dorfaux, qui ont été;démontrés, alloit à ------- 7
C e l u i des Latéraux à- ------- ------- ------- -------
C e l u i des Gaftriques à ------- ------- ------- ——
E t celui des Jambes antérieures d’un côté à — ------ 63
C e qui fait, pour les mufcles d’un côté de la Chenille,
qui ont été décrits, ------- ------- ------- ------- ------- 803
A quoi, fi l’on ajoute encore les douze petits mufcles du fécond
Anneau, & les huit autres du troifième, qui n’ont point
été décrits, & dont il a été limplement fait mention au Chapitre
précèdent, on aura, pour tous les mufcles d’un côté de
la Chenille, 823. Or comme il doit y avoir ce même nombre
de mufcles, ou environ, à d’autre côté de nôtre Infede, en
doublant 823, on aura i <54<5, qui, avec le folitaire 8, de la
fubdiviiion du dernier A n n e a u f o n t 1647 mufcles pour les
deux
deux côtés de la Chenille; nombre, q u i, fans compter ceux
qui, comme ƒ ai dit, font encore répandus dans le? parties intérieures,
& dans la Tête ', eft déjà fi confidèrable , qu’il ne
pourra qu’étonner ceux qui lavent qu’on ne fait ordinairement
monter tous leè mufcles de l’Homme qu’à J 29, & qu’il y en
a même qui les fixent à beaucoup moins.
J e- dois avertir-, en finiffant, par raport aux Planches VI,
VII & VIII. , o ù ces mufcles ont été repréfèntés, que tous
les plis, dont on y voit la peau de la Chenille froncée, aux
endroits ou l’on a enlèvé les mufcles, & fur-tout aux Fig. 6.
des Planches VII & VIII. , fon t, comme il a déjà été noté
ailleurs, les effets des attaches des mufcles, qui y ayant tenu
aux parties rèlevées de ces plis, les ont attiré par leurs fréquentes
contradions, & ont caufé, entre deux, les enfonce-
mens qu’on y remarque, & qui, dans l’état naturel, font pref-
que par-tout comblés de maffes de graiffe ; & que fi ces plis
paroiffent plus marqués, plus minces, & plus travaillés, à la
Fig. 6. de la PL VIII., qu’à celle de la PL VII., c’eft parce-
qu’on a laiffé à cette dernière, l’épaiffe tunique qui tapiffe
le côté intérieur de la peau, & qu’on l’a enlèvé à l’autre.
A a CH A