4,08 C H A P I T R E X V .
* Huitième Q ue la Tige ç 4,* introduifoit une branche d’uû des côtés
tie a & c. fon épanouïffement, dans la même partie, à la diftance environ
de j lignes de fon bout poftérieur, & une branche de
l’autre côté de cet épanouïffement, dans l’extrémité de cette même
partie.
t Neuvième E t que ja T ige ç , J communiquoit avec le filet qui ter-
tie a & c. mine l’extrémité du Vaiffeau foyeux, de la manière qu’on l’a expliqué
ci-deffus dans ce Chapitre.
J e n’ai point trouvé que les Vaiffeaux foyeux euffent d’autre
communication avec le Ventricule , les Inteftins grêles &
l’Etui graiffeux, qui font les trois parties qui les accompagnent
jusqu’ à leur extrémité, que celle qui peut leur être fournie au
moyen des cinq paires de Tiges mufculeufes, lesquelles donnent
pluüeurs branches à chacun de ces Vifcères, comme on l’a fait
voir en fon lieu. Car quoique j ’aye bien trouvé, dans quelques
fujets, la partie intermédiaire du Vaiffeau foyeux, par-ci par-là,
adhérente a l’Etui graiffeux, celà ne m’a paru qu’accidentel, de
même que le font diverfes attaches, par où nos poumons tiennent
quelquefois à la Plevre.
CH Ai
C II A P I T R E XV I. 509
C H A P I T R E XV I .
Des deux Vàijjeaux dijjohans.
J T ^ an s l’idée générale, qui a été donnée, Chap. V I ., des
Vaiffeaux diffolvans, on y a dillinguè trois parties, fa-
voir le Cou, que l’on a dit être un canal affez large, qui, par
l’une de fes extrémités, s’ouvre dans la bouche de la Chenille,
& , par l’autre, un peu au-delà de la première Divifion, dans
un vaiffeaux fpacieux , qui fe termine ordinairement à la cinquième
Divifion, on un peu plus bas, & que l’on a nommé
le Refervoir du Vaiffeau diffolvant. L ’on a ajouté, que ce re-
fervoir finiffoit par un vaiffeau très long & délié, qui ferpen-
toit, en tout fens, entre les lobes de l’Etui graiffeux, & fe ter-
minoit, tantôt par une, tantôt par deux extrémités aveugles.
Et l’on a nommé ce long vaiffeau, la Queue du Vaiffeau diffol-
vant.
In relie à prèfent à développer chacune de ces trois parties.
L e Cou du Vaiffeau diffolvant commence dans la bouche,
à l’extrémité antérieure du bord large # de la grande lame
adduûrice de la Mâchoire. Il defcendle long de ce bord, qui,
ereufé en goutière, y forme une des faces de la cavité de ce
Cou, pendant qu’une membrane, affez mince, attachée latéralement
aux deux côtés de ce bord , en fait l’autre face. Parvenu
à l’extrémité poftérieure du bord' de la lame adduélrice,
S ss. 3 le
Vaiffeau diffolvant,
Son Cou.
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3. HM.