Jtuerue ddea nlas Nceas corps.
. Leur ufage.
L es Corps reniformes font quelquefois fujets à des irrégularités.
J’ai vu , par exemple, .une Chenille , dont l’un de ces
corps ne contenoit que trois vaiffeaux., de ceux que j ai dit a-
voir la figure d’une poire, pendant que l’autre en contenoit le
nombre ordinaire de quatre , qui n’étoient pas moins grands
que les premiers.
U ne autre fois j’ai trouvé l’un des Corps reniformes tout
défiguré., Son bout antérieur étoit fort allongé , ce qui joint
à:ce qu’il étoit plus long que' nature, le faifoit defcendre un
demi Anneau plus bas que fon pareil ; il avoit auffi moins de
groffeur, ce qui provenoit de ce que les quatre vaiffeaux j quil
renfermoit, étoient déplacés-, éc que les deux -anterieurs, lepa-
rés des deux autres, étoient tournés du cote de la tèle de
l’Animal, pendant que les pofterieurs avoient une direction op-
poféè. -
Te ne puis encore rien déterminer lur 1 ufage des "Corps-reniformes
; on les trouve conftamment dans toutes les Chenilles
de cette dpèce. Renfermeraient - ils , dans les femelles','des
-principes de l’Ovaire, & , dans les mâles, ceux des-Vaiffeaux
fpermafiques ? Le raport qu’il y a entre- les- huit vaiffeaux, qui
fe trouvent dans les deux Corps reniformes, & les huit refer-
yoirs, par où fe terminent , dans la Phalène de cette Chenille
, les huit branches de l’ovaire, rend la chofe probable pour
le premier cas; & , quant au fécond, on trouve attachées, au
coeur de la Phalène mâle, deux maffes réunies, qui ont, pour
l’extérieur, quelque raport avec les Corps reniformes, & d’ou
partent deux longs vaiffeaux , qui fe réunifient dans un canal
qui s’ouvre dans le penis. Si cette conjecture fe vérifie, il pour-
roit fort bien être arrivé, que, parmi les Chenilles, aùx Corps
reniformes desquelles je m’ai rien pu démêler, il s’en fut trouvé
qui dévoient produire des mâles, & que leur petitefle me
lés eut fait ' prendre ' alors pour trop jeunes , pendant qu elle
n’étoit que l’effet de leur fexe, qui eft naturellement plus petit.
Des Vaiffeaux Grenus. w
A va nt- de- paffer à l’examen -de l ’Etui gr-aiffeux & -des par-
des-qu’il'enveloppe, il relié a faire-cbririôitre xléux Aà-iffeaux
fingulicrs , dont , a caufe de leur petiteffe , on n’a point crû
devoir faire mention dans l’idée générale que l’on a donné ,
au Chap. VI., des-parties intérieures de la Chenille.
1 C es Vaiffeaux--,.!que je nommerai les Vaiffeaux Grenus, à
-caufe de leur forme ; font placés # fur les Trachée-Artères,-vers
le côté poftérieur du premier -ftigmateÿ | où iléf embraffeütq-'pref-
-que par un demi tour, la 'Lige A ; paffant du côté dê îa-Ligne
fiipérieure fur les Tiges dorlalès A Se ® j , du même ftig-
rnate, fiir lé mufcle oc, & fur -la troilîeme & la leçon de Céphaliques
a & 3 , chacun va finir, de fon côté, entre cette céphalique
l a ’premières. •
■ ’ ‘I ls fè Tónt ■ troövéö.' dooftarntóent â! toutes lès''Chenilles dè
■ cette efpèeè ,■ que j’ai examinées.^ Leur * petiteffe fait qu’on né
les diftingné 5 pas - aifément lafls Loupe , & quon ne les prendrait
d’abord- que pour une pstrcelîe de graillé. Au Mierôfeô-
j,e ils -paroifleiit-télé qu’on en Voit un repréfênté PI. KH. Fig.
t: I i i z 8-3
Situation.
* PL IV.
Fmiige.r 4A. nnPearue.
lLei.gne latéra=
f PL X.
Fig. 1 , 2.
Forme.
* PL XII.
F'g- “•