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vert par le y antérieur. Trois de fes têtes parodient ici, dont
les deux , par où le mufcle commence, peuvent être conlidèrées
comme une bifurcation de l’extrémité antérieure du mufcle;
mais non 1 autre, qui eft plutôt un mulcle particulier, qui s’infère,
a 1 un de lès cotes, entre la latérale & l’intermédiaire
fupérieure. Sa direction eft du mufcle y vers la partie pofté-
rieure de la Chenille, avec quelque inclinaifon vers la fupérieure.
Au lieu de cette tête, on en voit fouvent deux plus minces,
lesquelles font tantôt fort raprochées, comme ici au 7E Anneau
, & tantôt un peu écartées. Souvent encore on voit,
du même côté, entre cette tête & celles par où le mufcle commence,
une quatrième tete très deliée, quelquefois fourchue,
quelquefois non, qui a été repréfentée au 7. & a u 81 Anneau.
L e même mufcle a encore, de l’autre côté, vers la latérale,
deux têtes, qui ne parodient guères lorfque les deux y font
dans leur fituation naturelle, comme au 6e. Anneau , parceque
le y antérieur les couvre; mais on les diftingue au 7! Anneau,
où le y antérieur a été renverfé & écarté de l’autre, ne tenant
plus à rien que par fes queues. On y peut obferver que ces
deux têtes du y poftérieur, qui fe joignent avant de parvenir
au mufcle, fe dirigent vers le ftigmate , paflent fur e, en s’écartant
lune de 1 autre,& quenluite, le recourbant, elles dilpa-
roiiTent fous ce mulcle, ou,apres avoir rebrouffé alTez. avant, l’une
ya s’attacher au pli relèvé qui porte le ftigmate, & l’autre
fe fixe dans l’enfoncement qui le fuit du côté de l’inférieure.
On peut encore remarquer, en comparant ce 7e. Anneau avec
le
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le précèdent, que les têtes, qui terminent le y poftérieur, font
lùjettes à des variétés ; & l’on v o it , au 7® Anneau, que les
queues des deux y forment, le long de la crête de la plante
du pied, deux fuites, attachée^ l’une à droit & l’autre à gauche
de cette crête , ce qui ne peut être aperçu quand les deux
y font en place.
A u 8.1 -, Anneau, qui eft celui de la 3e. paire de jambes intermédiaires,
les deux y , après avoir été entièrement foparés de
toutes leurs attaches, ont été déplacés, & couchés à la ren-
verfe. On y a un peu plus éparpillé' leurs queues qu’elles ne
le font naturellement. J’en ai compté depuis 4 jusqu’à 7 au y
antérieur , & depuis 3 jusqu’à ÿ à l’autre y. Ces queues font
encore fouvent elles mêmes fourchues, fur-tout quand il y en a
le moins.
L es deux têtes recourbées, qu’on voit au côté du y poftérieur
, à diftances à-peu-près égales de fes extrémités, font celles
que j ’ai dit qui s’introduifent fous le mufcle 1. Vues dans
ce fens & dans l’autre, une des queues de y en paroît être comme
une continuation; ainfi, fi l’on veut, on peut confidèrer cette
tête & cette queue réunies, comme faifant enfemble un
mufcle feparé, qui communique latéralement avec le y poftérieur.
L ’ u sag e de ces deux mufcles, ainfi qu’il a déjà été dit aü leurs ufagos.
Chap. V , eft, en attirant la crête de la plante, d’en faire rentrer
la peau, & , par ce moyen, de coucher à la renverfe les
crochets qui la bordent, afin de leur faire lâcher prife.
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