* PI. II.
fgEuclaaiilrIeess. bisan
ces écailleufes qui y tiennent: On les voit repréfentées dans
la Fig. 13. * 3 où la face intérieure de l’Ecaille frontale, avec
les pièces, qui y font adhérentes, parodient obliquement de
côté pour pouvoir être mieux diftinguées. A B C eft cette E-
caille frontale. Des deux angles de fa Bafe B & C s’élèvent,
fous des angles très aigus, deux Branches, ou Lames écailleufes
B D , C D , qui fe réunifient en D , & forment entr’elles.,
& avec le .rebord occipital élevé E D , FD de Y Ecaille pariétale
, une coarticulation parfaitement immobile ; comme elles en
forment une_autre êp B , ôp en C , par.leur réunion avec 1\E-
caille frontale*
L e double angle B D C , D B A , ou D C A , que chacune de
ces deux Lames fait, l’un par leur réunion mutuelle en D , &
l’autre par leur .réunion avec Y Ecaille frontale en B & en C ,
pie fera appeller ,ces deux Lames .les Fcaill.es bisangulaires.
L ’e s p a c e triangulaire D B A Sc D C A , qu’il y a , entre ces
Ecailles & Y Ecaille frontale , eft naturellement rempli par une
membrane très forte, qui tient, d’un côté, au bord des Ecailles
bisangulaires, • & de l’autre à Y Ecaille frontale , le long
d’upe crête écailleufe, qui s’élève fur cette Ecaille, direâement
,au deffous de chaque Ecaille bisangulaire, .& qui eft tracée
dans la Fig. depuis A jufqu’à B.
L es portions des.rebords .élevés E D , F D , de la partie postérieure
des Ecailles pariétales, qui font ici repréfentées avec
pn morceau E A & F A de cette Ecaille, qui y tient, font
.voir non feulement comment les Ecailles bisangulaires font foutetenues,
en A D , par les Ecailles pariétales ; mais encore comment
ces dernières rencontrent, en A , le fommet de Y Ecaille
frontale , & , en D , par leur rebord , les Ecailles bisangulaires
, ce qui pourra fervir à donner une idée plus nette de ce
qui en a été d i t , en parlant de la partie poftérieure de YE-
caille pariétale.
S ur les Ecailles bisangulaires D B , D C , s’élève obliquement
en G & en H , un afTemblage écailleux G IK H > qui eft
la dernière des Parties folides du dedans de la T ê t e , qu’il me
refte à examiner : il eft compofé de trois pièces réunies, qui,
par leur difpolition, forment gïoiïièrement une figure de porte.
Je la nommerai- la Porte, tant pour cette raifon, que par- LaPorte>
cequ’elle donne entrée, dans la tête , à plufieurs parties du
Corps. Je nommerai fes deux pièces latérales G I , H K , par
la même raifon, les Mont ans de la Porte, & la pièce I K , fa ses Montana;
TraVCrfe. ' • Sa Ttaverfe.
L es Mont ans de la Porte font des Lames écailleufes, noires
dans prefque toute leur longueur; leurs côtés larges font face
l’ un à l’autre, & chacun eft foiblement coudé en L , & en M.
Leurs extrémités G & H , font obliquement coarticulées avec
les Ecailles bisangulaires, & font, avec elles, du côté de YOc-
ciput, un angle aigu d’environ 20 degrés ; & leurs deux autres
extrémités font coarticulées avec la Traverfe IK . Cette
Traverfe, qu’on voit en deffus , entre Z Z Fig. 1 ., & qui, à
la réferve de fes Apophyfes I & K , y paroît prefque toute entière
, eft arcquée, & fa courbure eft tournée vers l’occiput.
I Dans