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Fig. i
i Fig •
du 3= fligmate; Ces T ige s, arrivées près du ventricule, s’épa-
nouïffent & fe divifent fur le ventricule chacune en deux fuites
de mufcles obliques, qui dirigées l’une du coté de la fupe-
XI11, rieure f , & l’autre du côté de l’inférieure § , s’écartent & le
2. partagent encore chacune en deux autres iuites, qui s ecartent
pareillement, & compolent ainfi, à chaque coté, quatre fuites,
chacune de trois ou quatre mufcles, qui, en defcendant avec
obliquité, tournent autour du ventricule, & y font, par leur
rencontre, des manières de lozanges depuis la hauteur du 4e. ftig-
mate jufqu’à celle du 7! , comme on le voit dans les Fig. 1 & 2.
PL XIII.
Q u o iq u e ces Mufcles obliques tirent principalement leur
origine de la 31 paire de Tiges mufculeufes, ils ne la tirent
pourtant pas uniquement de-là. J’ai vu plufieurs mufcles droits
du ventricule fe partager, & les renforcer de leurs fibres; ce
qui concourt aparemment auffi. à rendre les mufcles .droits plus
déliés, depuis l’endroit où commencent les mufcles obliques, &
plus bas, qu’ils ne font vers la partie antérieure de ce Vifcère.
A u Microfcope, on trouve que ces mufcles obliques ne tiennent,
au Ventricule, comme les droits, que par de courts filets
écartés à petites diftances les uns des autres. On ne fauroit
déterminer le nombre des mufcles obliques, parce que ceux d u-
ne même fuite fe réunifient lès uns avec les autres, & fe fépa-
rent alternativement d’une manière où il n’y a rien d’uniforme
& de confiant: Celk n’a pu être repréfenté dans les Fig. 1 &
2. * , parce qu’elles ne font pas allez groffies ; mais on peut
le
le remarquer diflinélement dans la Fig. 3., où un morceau quarré
& étendu du Ventricule a été repréfenté environ 8 fois plus
long & plus large que nature.
U n fort Microfcope fait voir que chacun de ces Mufcles obliques
font comme de petits rubans compofés de quelques fibres
preflées les unes contre les autres; mais je n’ai pu découvrir,
par fon moyen, que ces fibres fuffent torfes comme le font celles
des mufcles qui fervent aux mouvemens volontaires.
A p r è s avoir enlevé les bronches & les mufcles droits & obli- Ses Tuniques.
ques, qui rampent fur le ventricule, on met à découvert fa T u nique
extérieure, qui n’eft, comme il a été dit, qu’une continuation
de celle de l’Oefophage. Elle couvre une fécondé T u nique,
quelquefois très difficile à en le parer, & qui, d’autres
fois, s’en fepare d’elle même. Cette fécondé tunique, qui n’ell
pareillement qu’une continuation . de la tunique intérieure de
l’Oefophage, eft très mince & tranlparente.
A y a n t , au commencement de May, noyé, dans de l’eau, singuiaritéà
une. grande Chenille, qui paroifloic parfaitement faine, je ne cet égard-
trouvai aucun aliment dans fon ventricule, ni dans fe s grosin-
teftins; mais, ce qui me parut remarquable, je trouvai toute la
cavité intérieure du ventricule, d’un bout à l ’autre, tapiïïee d’une
couche blanchâtre, qui fe terminoit précifément aux deux
extrémités du vifcère, fans qu’on en vit aucune trace, ni dans
l’oefophage, ni dans les intellins. Cette couche étoit très adhérente
au tégument intérieur du ventricule; elle avoit environ
trois fois plus d’épaifieur que n’en ont les deux tegumens