C ette ftrudvtre-fournitv à la partie antérieure de la L è i
vre, un moyen aifê,; en gliffant fous la poflérieure,dQ fe porter,
non feulement à droit & à gauche, .mais .encore en avant,
jusqu’à un certain po int, & de fe r e tir e r .lo r s qu’i l le faut,
toute entière, fous-la partie poJléxieure\ & comme, en ce cas,
cette dernière doit fe replier fur elle même , .& fuivre , en fe
doublant, la partie antérieure, à laquelle elle. eft adhérente,
la Chenille ne fauroit retirer Y antérieure fous ; l’Ecaille frontar
le , fans que l’autre,:-.en même tems, ne fe. raccourciffe,. ce qui
fait que lorsque la partie antérieure difparoît entièrement, on
n’apperçoit, de l’autre, que l’extrémité par où elle tient à cette
Ecaille , & . alors il. femble. que la Chenille n’a point de Lèvre
fiipérieure..
Sa partie an- Q u a N a' à la partie antérieure de cette,Lèvre, elle ell un térieure.
peu convexe-en delais; fa figure’ eft élégante, fymmetrique,. &
telle qu’on la voit repréfentée au Microfcope, Planche II. Fig. 7.
Elle eft moins large que la- partie pojlérieure ; fon: Ecaille eft
teinte, en delfus., d’un brun de marron peu foncé , aux enr
droits où je lui ai donné, des couleurs plus fombres, & il m’a
paru, que ces endroits- -étoient en relief A leur ; extrémité antérieure
,- j’ai,compté huit poils, ou plutôt huit petites épines,
placées régulièrement, <5ç dont la direction eft telle que le mont
îre la. Figure.. Les deux..Apophyfes C , C,. .qui y parôiffent au
bas, font éçailleufes, noires, recourbées, & tournées en dedans.
Des Mufcles, qui fervent à fléchir la partie antérieure de la Le-,
.vre à droit & à gauche, & à.la faire rentrer fous l’autre, y ont
leur-ânfertion , comme on le verra en fon lieu.. Tou-.
T oute' cette Lèvre eft revêtue, en delfous, d’une peau blanchâtre,
unie, qui n’a point le pli qu’on voit au côté oppofé, à
l’endroit où les parties antérieures & pojlérieures 3e cette Lé--
vre.'fe réuniffent.
L es deux Ecailles pariétales * , qui font les premières eu
rang de celles qu’on voit à la tête , foit qu’on la regarde en
delfus, foit en delfous, font auffi les plus grandes de toutes
ces parties. Elles forment, par- leur- réunion: avec Y Ecaille
frontale, une efpèce de calque,-, qui s’appelle, comme il a été
dit, le Crâne de la Chenille, & qui embraffe tout le deffus de
la tête, & une partie du delfous *.
E l l e s -font noires, luilàntes, & munies de quelques poils,
ou épines jaunâtres, de différente longueur, dont les racines percent
l’Ecaille,' & y. laiffent tout autant de trous lors qu’on les
arrache.-
O n s’apperçoit, même fans le fecours d’aucun Verre, que ces
Ecailles font raboteufes ; au Microfcope, on remarque de plus
qu’elles font chagrinées de mêmes grains que l’Ecaille frontale.
-
O n peut diftinguer , à chaque Ecaille pariétale, une Partie
fupérieure , une inférieure, une antérieure, une pojlérieure ^
une latérale.
L a Partie'fupérieure eft celle qui paroît en vue dans la
Fl. I. Fig. 7 ., & - qui fe termine à droit & à gauche au contour
C B G F A ; elle eft d’une convexité un peu ovalaire.
L a Partie inférieure eft celle qui paroît en vue dans la
E 3 Fl.
Lpaersi éEtaclaeisll.es
*C PBU G.F FAig, . 7 AFGBC.
* PI ir.
Fig. 1. bCZ BY GG YB ZC .a
Priaerutriee. fupé*
Partie inférieure.