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Lpoefutré rPieaurtriee.
* XY
Lféeasu x2 dVifafiosl-- vans.
* PI. V.
Fig. I. FQRS
*L ePuQr Cou.
longueur; elle eil naturellement entortillée, comme on le voit
dans la Figure, & fon épaiffeur diminue infenfiblement jufqu’à
ion autre extrémité.
L a Partie poftérieure qui a une origine beaucoup plus
mince que la précédente, fe diftingue , à certains fuiets, par
une marque de feparation, qui n’efl gu ères fenfible à d’autres.’
Elle va aufll en diminuant & communique, à fon extrémité,
par un filet aflez lenfible, à un plexus de fibres, qui fe repan-
dent fur le premier gros inteftin, fur les inteftins fr ê le s , &
dans le corps graiffeux.
Q u o iq u e .les VailTeaux foyeux foient fouvent plus longs
que toute la Chenille, puisque: j’en ai vu , dont les parties intermédiaire
& poftérieure avoient enfemtfle 4 pouces & i i ligne
de longueur, ils ne defcendent pas au-delà de la 10e. Divi-
fion, à caufe des différentes inflexions tortueufes qu’ils ont
prefque d’un bout à l’autre, & fur - tout à la partie intermédiaire.
L es deux Vaiffeaux , que j’ai nommé dijfolvans %, à caufe
que je crois qu’ils fervent à préparer & contenir un fuc, defliné à
diffoudre le bois, dont cet Infecte fe nourrit, font placés dans
la région antérieure de la Chenille. On y diftingue trois parties;
un Cou, un Refer voir, & une Queue.
L eur. Cou * eft un canal allez, large, qui, par l’une de fes
extrémités, s’ouvre dans la bouche de l’Animal, & , par l’autre,
au premier Anneau, dans un vaiffeau fpacieux , que j’appellerai
le R.efervoir du Vaiffeau dijfolvant.
C e
C H A P I T R E VI. m
C e Rejf ervoir * commence un ap eu au-deffous de la ap remiè- vLoeiur.r Refer.
te Divifion, & fe termine ordinairement à la cinquième, ou * QR
un peu au-delà; il n’a pas mal la figure d’un boudin., & contient
une liqueur huileufe, jaunâtre, qui a une forte odeur.
D e fon bout poftérieur , on voit fortir un vaiffeau blanc, Leur Queue,
très long & très délié * , qui, après avoir fait quelqües zic- * s
zac., en remontant, ' pénètre entre les lobes de l’Etui graiffeux
, & y fait quantité de tours •& de retours en tout Cens,
après quoi il fe fourche quelquefois , & fe termine ainfi par
une, ou par deux extrémités toûjours aveugles. Je nommerai
ce long vaiffeau, la Queue du Vaiffeau dijfolvant.
A p r è s l’idée générale, que ce Chapitre vient de donner, des
parties intérieures les plus apparentes de la Chenille du Bois
de Saule, du moins autant qu’il étoit néceffaire pour l’intelligence
des détails où nous allons entrer, je pafTe à l’expofition
particulière de chacune de ces parties , dont je traiterai dans
le même ordre qu’il en a été ici parlé ; ainfi je commencerai
par les Mu'fcles du Corps, qui feront le fujet des deux Chapitres
fuivans, dans lesquels je me bornerai Amplement à donner
l’explication des deux diffèrens ordres de Tables anatomiques,
où ces Mufcles fè trouvent repréfentès; & je fuivrai cette
même méthode par raport aux Nerfs & aux Bronches, par-
cequ’elle me paroît la plus propre à détailler, avec clarté &
précifion, des fujets auiîi compliqués que ceux-ci.
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