4.60
Quarantième cupé par deux mufcles longitudinaux , qui partent de la qua-
& quarante- ** .
un Muf trième pièce de la partie anterieure de Poefophage, s’avancent
des.
vers la première, & fe partagent chacun en trois queues,dont
les deux latérales s’attachent au bord relève de ce creux , l’une
à fon extrémité antérieure , l’autre à quelque diftance de
cette extrémité, & la troifième à la tunique du fond de- la
bouche, à la hauteur de la première des trois queues. Chaque
côté de cette partie écailleufe eft muni d’une crête oblique
* 1, 3, ( ] jb ) * , qui commence au bord antérieur du côté de. l’inférieure,
& finit du côté de la fupérieure au bord oppofé.
C’e s t entre cette crête, & ce qui refte Fig. 3. de l’Ecaille,
du côté de la fupérieure , que les mufcles y , <?, n, 5 , 1, Tl.
XIII- Fig. 1 ., ont leur attache, & j ’ai vu , en particulier, que
les deux y y tenoient à l’apophyfe antérieure ( c ) de fon bord
fupérieur, que d, £ , & y, y tenoient à l’apophyfe fuivante,
( d ) , de ce bord ; & ff, 1 , m’ont paru tenir à la crête ( b b )
même.
^Fig.i. D u côté de l ’inférieure f , cette partie a une figure toute
differente de celle qui eft à l’oppofite. Vers fon devant elle
fe termine par trois éminences (g e g ) , dont celle du milieu
( e ) eft convexe en dehors, & concave en dedans. Environ
vers le milieu de la longueur de cette partie, elle commence à
j Fig. 1. f. rentrer, & à l’oppofite { f ) § elle eft concave.
L es deux autres - éminences, entre lesquelles celle - ci eft placée,
ne tiennent point par le bout antérieur à l’enveloppe qui
forme la cavité de la pièce, dont elles font partie, & elles
ne
ne parodient fervir qu’a la tenir plus fortement fermée lorsque
le cercle charnu, par fa contraction, les comprime.
I l n’en eft pas de même de leur extrémité poltérieure. Devenues
plus grandes , elles y entrent dans la compofition de
cette enveloppe, ce qui eft la caufe de la différence que l’on
peut remarquer, à cet égard, dans les coupes # transverfales des * >e‘
extrémités oppofées de. la partie dont il s’agit. Sa fituation
naturelle femble être celle d’être toûjours fermée. Détachée
de tout ce qui l’environne, elle fe ferme par fon propre ref-
fort, Ü f les différentes paires de mufcles, qui s’y attachent,
n’ont probablement que l’office de l’ouvrir de différente façon,
félon que la nécelfité le requiert, pour faciliter l’aélion d’avaler.
On conçoit, en jettant les yeux fur les F ig . 4. & j ., que quoique
cette ouverture .écailleufe foit naturellement refferrée en un
petit volume, elle peut, au befoin, s’élargir beaucoup en fe
dépliant, fans fouffrir aucune tenfion.
S on bord poftérieur tient par - tout à l’extrémité antérieure
de la tunique de l’oefophage, avec laquelle elle ne forme qu’un
canal continu.
Ce t te tunique fait, depuis-là, jufqu’au bout de la cinquième
pièce , longitudinalement fix plis, dont les deux les plus
profonds & les plus apparens font l’un à la Ligne inférieure,
& l’autre à l’oppofite. Pliffée comme elle l’eft, .elle ne pa-
roit avoir qu’un bon tiers dé ligne de largeur; mais quand on
la déplié on trouve qu’elle eft large de près d’une ligne. El-
Mmm 3 le