L’Anus.
La Tête;
fSai nfgourmlarei té de fon port.& de
3. 4-
( f 5.
* Fig. 3-£?4.
On voit à fon delfus ;
fLir’oEnctaaillel.e
* Fig. 3 &?SO
n peut encore obferver, que les Jambes antérieures & intermédiaires
de cette Chenille font toutes naturellement écartées,
les intermédiaires à diftances à-peu-près égales, -* les antérieures
de façon, que celles qui font les plus près de la tête, s’écartent
le moins ; * mais que les poftérieures font fi reprochées.,
qu’elles fe touchent, ou peu s’en faut *.
C’ e s t immédiatement au defliis de ces dernières que fe trou-
ve Y Anus, qui ne paroît que dans les évacuations, & qui, autrement,
eft toujours caché. .
Q u a n t à la T ê te , on y remarque d’abord deux caractères ,
qui lui font particuliers ; l’un, qu’à proportion de fa largeur elle
elt plus platte * que celles du commun des Chenilles de fon
genre; & l’autre, qui l ’en diftingue encore davantage,- r f t ,
que, tandis que le gros des Chenilles ont ordinairement' la tête
jointe au cou, de façon que la bouche eft très inclinée vers le
plan de pofition, & fouvent même perpendiculaire .à. la longueur
du corps, pour pouvoir plus ailement failir, des dents;,
les feuilles qu’elles tiennent de leurs jambes antérieures, quand
elles mangent, cette Chenille, au contraire, a la tête jointe au
cou, de manière, qu’elle porte naturellement le mufeau au vent*;;
attitude qui ne lui eft pas moins néceffaire_ que la précédente
l’eft aux autres, pour pouvoir, avec ailànce, ronger, devant eb
le, le bois qu’elle mange, en s’y creufant des galleries.
L ors qu’on examine la Tête en delfus, avec attention, on
y diftingue huit pièces différentes;
U ne Ecaille noire triangulaire, * qui en occupe le milieu,
' &
&> dont la bafe fe termine au mufeau, & le fommet près du
cou de-la Chenille. Je nommerai cette Ecaille YEcaille frontale.
U n e . Lame écailleufe, .d’un gris fale * , traverfée d’ une raye
inégale, d’un brun ■ rougeâtre, attachée à la bafe de l’Ecaille
frontale , & qui . concourt à former le ' mufeau. C’eft la Lèvre
fupêrieure de 'la- Chenille. '■ y
D e u x Ecailles * noires,- plus grandes que l’Ecaille frontale,»
qui eri bordent les côtés, & qui terminent le'contour de la
tête, de côté & par derrière. Je les appellerai les Ecailles pariétales.
Ces deux Ecailles, jointes à l’Ecaille frontale -, forment,
par leur réunion, ce qu’on appelle le Crâne de la Chenille.
A ü x côtés de la tête, à la hauteur de la bafe de l’Ecaille
frontale, deux petits corps * , gris à leur origine, bruns à leur
extrémité, qui parodient coniques, & fortir des Ecailles pariétales.
Ce font les Antemes.
A la même hauteur , entre les Antennes & la Lèvre fupé-
rieure, deux pièces noires , écailleufes , épailfes & mobiles * ,
qui tiennent à l’extrémité antérieure des Ecailles pariétales.
Ce font les Mâchoires
Q_u a n d on regarde la Tête en deffous * , on peut y remarquer
fept parties , dont fix , favoir les deux Mâchoires, les
deux Antennes , & les deux Ecailles pariétales , font les mê-
més dont on vient de »parler, mais vues dans un fens oppôfé.
C e s Ecailles pariétales , qui occupent les côtés de la tête
en delfus, en occupent auffi une partie en delfous ; mais de
façon,
pLéar ieLuèrver.e fu-
* PL I. Fig. 3* 5*
Lleess p2a Ericéatailles;
* Fig. 3. £? 5.
cQauilile, afvroecn tFaE
lCe r,â fnoer.ment le
Lteensn edse.ux An*
Fig. 3:0? 4.
Lcheos irdeesu.x Mâ*
Fig. 3. £ f 5.
Oderfif ovuosi td aeu l a Tête;
* Fig. 4.
pOièuctrees 6fu sd-e s mentionnées,