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**!&■ î* meau * , qui répand des, ramifications dans :1e defliis & le def-
fous de & paflant lui-même fur ce mulcle va finir dans, le
mufcle y.
U n peu apres s’être'introduit fous /3, cette branche plonge,
nfig.6' entre les J', un troifième f rameau qui s’y diftrib,uè. ■ Et/paffant
enfin fous A 5s B , elle s’y partage en trois rameaux fort
écartés les uns des autres , dont celui qui eft tourné vers
l’inférieure f eft le plus épais; ce dernier, tout préside fon origine,
répand dans la peau une petite ramification, qui .fè. réunit
aufli à une bronche , 5c communique par un filet avec le rameau
voifin. Enfuite il diltribue quati'e ramifications aux
|^®|r s- après quoi il communique par une Jixième # ramificatiQn avec
le rameau qui liât ; ,5c. enfin il; va fe terminer dans A , B 5c C.
N- 22, L e rameau fuivant qui eft l’intermédiaire, après avoir
reçu la communication, dont il vient d’être parlé, fe plonge
dans C , 5c dans la peau qui eft défions.-
* N. 23. E t le troifième * fe partage aux <? antérieurs, 5c ainfi finit:ce
Nerf, qui eft le dernier qui reftoit à fuivre au Corps de la
Chenille.
C H A P I T R E X.
Des Trachée-Artères éS, de leurs Bronches.
A Y a n t déjà donné une-idée de la ftruéture des deux i ra-
J ^
chée-Àrtères St de leurs Bronches dans le Chapitre V I .,
je pafie dans celui-ci à détailler la manière dont ce s Trachées
répandent leurs Bronches dans toute l’habitude du Corps de la
Chenille : Je dis , dans toute l’habitude de fon Corps, parce
qu’il n’en eft pas, à cet égard, des Chenilles comme des grands
Animaux, qui n’ont de Bronches que dans les Poumons. Les.
Chenilles en ont par-tout, 5c le nombre en eft incomparablement
plus grand. Auiïi né doit - on pas s’attendre, que ce fu-
jet puifle être traité à fond. Les Bronches fe ramifient la
plupart en une quantité fi prodigieufe de Vaifleaux aeriens
exccfiivement petits, qu’il n’eft pas moins impofiible de les fuivre
jufqu’a leurs extrémités, 5c de les détailler, qu’il le feroit
de fuivre 5c détailler les Vaifleaux capillaires dans lelquels nos
Artères 5c nos Veines le diftribuent ; 5c quand bien la cholè
fe pourrait, l’exécution en feroit fort inutile , par la raifon
qu’il n’y a rien de confiant dans la façon dont les Bronches
fe fubdivifent, de forte qu’on remarque, non feulement des différences
notables, fur ce point, d’une Chenille à l’autre ; mais
encore entre les Vaifleaux correfpondans des deux côtés d’une
même Chenille ; ce qui ne paraîtra pas fort étrange à ceux
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