paroiffent blancs, ne font que l’effet de quantité de petits com*
partimens dans lesquels fa fubftance charnue eft divifée, & dont
les feparations, dégarnies de cette lubftance, forment, par leur
tranfparence,. cette apparence de traits blancs.
* e’ e>e- Sous cette tunique on en voit une fécondé * , allez tranf-
parente, unie, dure, roide, couleur de gomme commune, &
•fi élaftique qu’on peut l’allonger de moitié fans la rompre, &
fans lui faire perdre fon relfort. Quand on l’étend davantage
» ■s- g e , elle fe fepare, & défilé en relfort à boudin * , comme les
bronches ; mais le filet en eft beaucoup plus gros. Cette tunique
embralTe une circonférence, dont le diamètre eft d’environ
deux cinquièmes plus court que celui de la tunique extérieure.
A u premier coup d’oeuil, la féconde tunique paroit fimple;
mais, quand on la rompt, elle fémble, dans quelques fujets, en
‘ K renfermer une troifième #>-, autour de laquelle on peut alors
re defiler la féconde.
PaÈs de l’extrémité de la partie antérieure de la filière, on
trouve quelquefois, dans là cavité, des filets, dont on en voit
un marqué (h ) Fig. %ii Ils font longs, minces, roides, d’inégale
grolfeur, extrêmement tranfparens, & fouvent adhérens
à la tunique intérieure. Comme ces filets ne s’y trouvent pas
" toujours, & n’ont rien d’uniforme ni de régulier , il y a de
l’apparence qu’ils ne font que de la matière loyeufe figée. Us
font très fouples dans fléau; on les y courbe comme on veut;
on peut les y allonger de moitié, fans les rompre , & aufli-
tôt qu’on- les lâche , ils retournent à leur premier état. Hors
de l’eau, il n’en eft pas de même; fans rien perdre, en fe fè.
chant, de leur grandeur ni de leur forme, ils deviennent très
durs, & fe rompent dès qu’bn elfaye de les fléchir ou de les
étendre.
L a partie intermédiaire * , plus opaque que l’antérieure, eft,
dans un fujet frais , d’un blanc de lait très pur , comme eft
tout le relie; mais, après avoir trempé trois ou quatre femai-
nes dam du vin de grain, elle devient feule d’an brun cendré
, qui là rend facile à diftinguer de la poftérieurç, quoiqu’elle
s’éclaircifle un peu, à mefure qu’elle en approche. A la
Loupe on apperçoit, fur fa furface , qu’ elle eft intérieurement
couverte de petites molécules, dont la figure, quoiqu’irréguliè-
re, tient ordinairement plus ou moins de l’hexagone, & que
ces molécules font tellement arrangées les unes à côté des autres,
qu’ellës ne laiHent, entre elles, qu’ un efpace très étroit,
& par-tout égal; ce qui les fait paraître toutes comme entour-
rées chacune d’un trait, & donne, à la tunique extérieure de
cette partie, quelque air de peau de ferpent *. Vers l’extrémité
de la partie intermédiaire, les-molécules font fenfiblement
plus petites qu’ailleurs.
Q u a n d on l’ouvre, on trouve qu’elle a deux tuniques difficiles
à feparer, & que les molécules, dont il vient d’être parlé
, ne rempliffent pas toute la capacité du vailfeau; mais que,
placées entre fes deux tuniques, elles fe trouvent toutes fortement
attachées à la furface intérieure de la première. Ce font
ces molécules, devenues d’un brun cendré dans une Chenille
Partie inter,
médiaire.
» Pi. XIV.
Fig. io. BC.
* Voyez B C.
En dedans.