Conduits de
la Moelle
épinière.
Bnirèirdeess. épitrès
y font vifibles ; le fécond & le troifième , qui fe voyent
ici immédiatement au-deffus de la première Divifion, font réunis
& fe touchenty comme font fôuvent auffi les deux derniers,
qui avancent un peu au-delà de la jo V J’ai quelquefois
trouvé ces derniers feparés l’un de l’autre jufqu’à la
diftance de.plus d’un ganglion. Les autres 4 à la referve du cinquième
, font ordinairement placés à diftances à - peu - près égales,
chacun un peu au-deffous d’une Divifion ; mais le j.® ganglion
defcend plus bas que fa Divifion, & il eft fort raproché
du 6e. , qui lui-mêtne remonte quelquefois-jufqu’au-delà de la;
Divifion par où commence fon Anneau.
C es ganglions-fe communiquent par une file de Conduits,
que je nommerai iesConduits de la Mo'elle épinière, parcequ’ils
la renferment. Ceux des trois premiers Anneaux-font double
s, ou du moins partagés eu deux, à-peu-près dans toute
leur longueur-; les autres fe terminent fitnplement par une bifurcation.
O n voit que, de l’extrémité poftérieure des ganglions, dont:
les Conduits font-doubles, & du commencement de chaque fe-
paration de ceux1-, dont les Conduits n e font Amplement que
fourchus, defcend un Nerf r dont l’éxtrêmièé-s’élargit un peu
au - deffus du ganglion fuivanty & , ‘s’étendant-à droit & à gauche;
forme une efpèce de bride , qui paffe en travers fur les
mufcles droits du ventre.1 Je' lui donnerai le- nom de Bride
épinière.
Chaque ganglion produit-quatre Nerfs, à la referve du i r. &
du
du 21? , qui en produifent davantage. Ces Nerfs, par leurs ramifications,
fe répandent dans toutes les parties intérieures de
l’infecte. - ! -
L es conduits de la Moelle épinière, & les Nerfs de la Chen
ille, font très forts, à proportion de leur peu d’épaiffeur;
ils prêtent extrêmement, & retourneht à leur. premier état
auffi-tôt qu’on ceife de les étendre. Ils font naturellement
d’un gris bleuâtre , & ont quelque traniparence ; mais, quand
ils ont trempé dans de l’Efprit de grain , ils deviennent très
blancs & opaques.
L o r s q u e le fujet eft encore frais, on apperçoit, au
moyen d’un bon Microfcope, fur le deffus, tant des ganglions
que des gros nerfs, & des conduits de la moelle épinière, un
lacis de • vaiffeaux extrêmement délicats, qui fe ramifient à perte
de Vue, & dérivent des vaiffeaux aériens, que les Trachée-
Artères répandent dans tout le Corps. Il n’y a pourtant que
les greffes branches du lacis, qui rampent fur la tunique extérieure
de ces parties; les autres branches la percent, & en ta-
piffent le côté oppofé, comme je m’en fois apperçu en enlevant
des parties de cette tunique , & en en ratiffant les deux
côtés avec une fine aiguille.
L a Fig. 6. de la PI. IV, peut donner quelque idée de la manière
dont ce lacis de vaiffeaux eft formé. C’eft un morceau
d’une des deux branches, dans lesquelles le conduit de la moelle
épinière fe fourche près des ganglions. Quoique ce morceau
foit grofli Joo’ mille fois, encore n’exprime-t-il que les vais-
N 2 - féaux