Ppalory elem ednét- < fes ailes«
Qu: doivent
fe fécher a-
vant de pouvoir
fervir.
.Cnee sm Pahnagleènnte s point.
pillons. Ici tout fe fait à vue d’oeuil-; on remarque, dès que
l’aîle s’allonge, qu’ elle fe recoquille en même tems, prend
fiicceJlivement des figures fi difformes, qu’on a de la peine à
fe perfuader qu’il en puiffe réfulter quelque cliofe de bon; cependant
, lors que le Papillon eff tain & bien campé, en peu
de momens toutes ces difformités s’éffacent, & l’aîle, entièrement
dépliée, paroît enfin fous la forme la plus régulière. Te
dis lors que le Papillon eft fain; car s’il eff malingre, & qu’il
lui manque d .humide radical, les ailes ne s’étendent que très
imparfaitement, & elles lui deviennent pour toujours inutiles;
il en eft de même-lors qu’il eft mal campé, c’eft-à-dire, lors
qu’il n’a pas eu occafion de fe placer de manière, que fes ailes,
remplies alors de fuc, par leur propre poids, puilfent contribuer
à s’étendre fans rencontrer quelque obftacle ; car, à la
moindre réfiftance, l’aile, encore très tendre, cède & fe replie,
& , fi 1 obftacle neft pas d abord leve, ou évité, elle ne peut
plus fe redrefler.
A p r è s que les ailes fe font entièrement dépliées & étendues,
elles ne font point encore d’abord en état de fervir; il
faut premièrement qu’elles fe lèchent, & qu’ elles acquièrent
par là de la fermeté & de la roideur, qui ne leur vient qu’au
bout de quelques heures: La Phalène attend cet heureux moment
avec tranquillité & avec patience; lors qu’il eft arrivé,
elle s’allège par de grandes évacuations, & , peu après, elle
prend l’eflor & s’envole.
D ans cet état, qui eft fon dernier degré de perfection, &
le
le terme de fes métamorphofes, nôtre Phalène n’a plus befoin
de nourriture; tous fes foins ne tendent uniquement qu’à la
propagation de fon elpèce ; les deux fexes fe cherchent avec
empreflement, & favent fe trouver; le mâle, plus leger & plus
vi f , y marque plus d’ardeur que la femelle; l’accouplement
fuit bientôt leur rencontre ; le mâle s’épuife ; la femelle va pondre
fes Oeufs aux endroits convenables, & l’un & l’autre,
ayant ainli achevé la dernière & la plus importante de leurs
fonctions, finiffent leur vie peu de jours après.
T e l l e eft, en gros, l’Hiftoire de l’infecte, dont la ftruc-
ture & le mécanifme doit faire l’objet de cet Ouvrage. Pour
en rendre la connoiflance plus aifée, je commencerai d’abord
par la defcription des parties extérieures de. la Chenille, telles
qu’elles s’offrent à la vue fimple, & , après en avoir donné une
idée générale, j’entrerai dans un plus grand détail, en les fai-
fant connoître telles qu’elles fe découvrent, au moyen des Verres
qui grofîiflent; enfuite je paflerai à l’examen de fes parties
intérieures; mais il eft néceflaire, avant tout, que le Leéteur
foit informé des moyens, dont j ’ai cru devoir me fervir, pour
lui faciliter l’intelligence des Figures, & lui en faire trouver,
fans peine, tous les points, où il eft befoin qu’il fixe fes regards,
& c’eft à quoi eft deftiné le Chapitre fuivant.
pEllelenst . s'accouLpoan
fde.melle
Toutes deux amperuèsr.ent peu
Mimerions pqruéi cdéodievre nlets oanpaétroamtioiqnus es de cetlnfe&e,
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