C e l u i des têtes latérales de ces mufcles, paroît être, d’augmenter
, a cet effe t, leur aétion, en les recourbant, & en
ajoutant ainfi la courbure à la contraction pour pouvoir attirer
la crête encore davantage.
E t celui des différentes queues 3 dont ils font pourvus à la
crête, paroît être, de donner, à volonté, différentes inflexions
à la plante, foit vers l’inférieure, foit vers la latérale, fuivant
les befoins que la Chenille peut avoir de ces différentes pofi-
tions de pied pour fe cramponner.
L e hazard ayant voulu que, parmi les Chenilles de cette efpè-
ce, qui .font tombées entre mes mains , il y en ait eu une, à laquelle
il manquoit, par defaut de nature, une des jambes de la
quatrième paire des intermédiaires, j ’ai été curieux de voir fi le
corps, à cet endroit, n’offriroit rien de monftrueux , & j’ai
trouvé que, quant à l’extérieur, la peau & fes plis y étoient fi
femblables à ceux de l’Anneau qui précède , qu’à moins que de
faire attention au nombre des jambes, on n’y auroit foupçon-
né aucune defeâuofité.
Q u a n t à l’intérieur, il n’y manquoit aucun mufcle, & tous
étoient formés & placés comme ils dévoient l’être, à la refer -
ve des deux y moteurs de la plante , qui n’étoient pas naturels,
& qui avoient une dureté & une roideur, que les au-
p i . Fin. très y n’avoient pas. D ’ailleurs l’antérieur, à l’endroit où fes
pareils fe partagent en diverfe queues, fe fourchoit, & fa branche
la plus voifine de l’Anneau précèdent fe fèparant de l’autre,
^fïg-.js. s’inferoit par deux queues * plus longues que le refte, près de
I V
l’inférieure', plus vers le milieu de .l’Anneau.. L ’autre branche # fe
partageoit en 3 queues collées, enfemble, & avoit fon infertion
à l’endroit de la peau où fe trouve .la crête- de la plante dans
d’autres Chenilles.
L e y poflérieur fe terminoit ici par fept queues, dontfix,
qui s’entre-communiquoient, formoient un paquet de : queues
réunies, & ; cpmme collées.enfemble, qui, fe,joignant-aux trois
de la dernière branche du y antérieur, s’attachoient-en un même,
endroit à-la' peau; l’autre de ces fept queues, favoir la première,
fe fèparant des <5 & changeant de direction , alloit fe
joindre fous le y antérieur, à fa branche- antérieure #, de manière
que les deux , ne formoient enfemble qu’une feule &
même branche.;
P o u r ce qui efl: des têtes de ce dernier y , la fécondé de
fes têtes latérales lui manquoit, & à l’autre y fa troifième tête
latérale, celle qui eft la plus voifine de fon extrémité. Quant
au refte, çes deux mufcles-m’ont paru allez femblables aux y
.naturels. .
. P o u r finir ce Chapitre des mufcles, il n’y a plus qu’à
dire un mot de ceux des jambes antérieures, lesquels, n’ont pu
.entrer dans l’explication que l’on vient de. lire des PL VI^ V il
& VIII, parceque, renfermés dans la cavité même des jambes,
ils n’étoient pas vifibles,. pour la plûpart, dans ces Figures.,/,
„
., J’ a r compté jufqu'à 21 mufcles pareils dans une, des jambes
antérieures, que j’ai diffequétout exprès, ce qui fait 63 mufcles
A a
* Fig. t
N. 3.
* N. 1.
pour