
gDiitvuidfiinoanl e leonn S
Lignes.
pLéar iLeuigrne.e fu-
fLéari Leuigren.e in22
C H* A P I T R E I I .
le , ceci me fournira douze divifions pour la partager en travers;
Je défignerai ces divifions par première, fécondé, troifiè-
me, &c. j en commençant par celle qui fépare la tête du premier
Anneau, & qui marque fon cou, & finiffant par celle qui fépare
le pénultième Anneau du dernier, qui fera, par confé-
quent, la 12« divifion. Pour les reconnoître, fur l’Animal, on
_n’a qu’à jetter encore les yeux fur les Fig. 3,4 . , & y, de la
ƒ? Flanche, où elles font marquées & nombrées par ordre.
L a plupart des Chenilles ont, outre cela, depuis la tête jusqu’à
l’extrémité oppofée, tout le long du deffus du dos, une
trace, ou raye, diltinguée par quelque couleur particulière, qui-
divife le deiTus de la Chenille en deux parties égales, mais qui
n’eft point vifible dans la Chenille en queftion : Je nommerai
la Ligne idéale, qui parcourt le dos de la Chenille, à l’endroit
où cette raye- eft ordinairement placée, Ligne fupérieure,
-parcequ’en effet elle marque la partie la plus élevée du dos de
la Chenille.
P a r la même raifon, j ’appellerai Ligne inférieure, une Ligne,
que j’imagine partager le deffous du Corps de la Chenille, depuis
la tête jusqu’à la queue, en deux parties égales , & être
directement à l’oppofite de la Ligne fupérieure. Cette Ligne
eft aufli fouvent marquée par quelque raye, ou par des taches
dans les Chenilles , & la Chenille en queftion y a des taches
rouges, depuis le quatrième Anneau jusqu’au pénultième. Ce
font ces marques plus foncées, qu’on voit le long du ventre de
la Chenille, Fig. 4..
Dans
C H A P I T R E l i . 23
D ans toutes les Chenilles on apperçoit, à droit & à gauche
de chaque Anneau, excepté du fécond, du troifième & du dernier,
un petit organe, en forme de tache elliptique, auquel on
a donné le nom de Stigmate * ; ces taches , placées à diftan- * ara 5.
ces égales, ou à * peu - p rès, des Lignes liipérieure & inférieure,
forment une file le long de chaque côté delà Chenille. Je
nommerai Lignes latérales, deux Lignes, que je conçois paffer, Ll'gnes Iatéra~
par ces files, l’une à droit & l’autre à gauche de la Chenille,
dans toute fa longueur.
C es quatre Lignes idéales, par lesquelles on peut concevoir
la Chenille comme longitudinalement divifée en quatre parties
égales, ont celà de remarquable, que chacune marque précifé-
ment le lieu qu’occupe un vifcère confidèrable fous la peau ; &
l’on verra, dans la fuite, que le Coeur, ou, fi l’on veut, la file
de Coeurs, rampe le long de la Ligne fupérieure, que la Moelle
épinière rampe le long de la Ligne inférieure, & que les deux
Trachées Artères luivent les Lignes latérales.
E n f i n , à diftances égales, entre la Ligne liipérieure & les
deux Lignes latérales, & entre les deux Lignes latérales & la
Ligne inférieure, je conçois quatre Lignés intermédiaires , dont
je nommerai les deux, qui font entre la Ligne fupérieure &
les Lignes latérales, Lignes intermédiaires fupérieures; & Li- Lignes inter.
gnes intermédiaires inférieures les deux autres, qui font pla- périeures &
, | „ • j . B inférieures,
cees a leur oppohte, entre les Lignes latérales & la Ligne inférieure.
C es quatre Lignes intermédiaires, & les deux Lignes late»
ra