4 L E T T R E A M. L E C A T .
R X Z eft un Bras de Cuivre, à y Articulations. Il tourna
fin le Pivot R,attaché par un Ecr-ou à la Table; Ces Articula*
tions font compofées ic i, comme à l’ordinaire, chacune d’une
Balle unie & ronde, ferrée par le reflort, d’une cavité refen*
due,un peu plus qu’hemifpherique, qui la fait relier fixement dans
toutes lesattitudes qu’on lui donne. X Y Z eft une Brandie de
Cuivre, terminée en X par une pareille Balle, qui forme la.dernière
Articulation du Bras. Cette Branche efl arrondie par fon
extrémité Z , & pourvue en Y d’une courte vis. Son bout Y Z.,
qui depuis cette vis, a la longueur d’environ i i ligne, fert à porr
ter des Loupes, dont on perce à cet effet le Cerde, d’un trou,
où l’extrémité Z , de la Branche X 2 , n’entre que difficilement^
La Loupe ainfi.placée, fe conduit au moyen de ce R r a s ,.& fs
fixe aifément au point de vue requis*
C es Loupes, qu’on ne fauroit appliquer aux Microfcopes oet
dinaires, font foutenues ici par le Bras R X Z . Elles ne gênent
point la main, & font d’unufage très étendu dans l’Anatomie;
parce que leurs Foyers laiffent une diftance fuffifante entre, elles
& l’objet, pour que les Inftrumens ayent la liberté d’agir, & de
le préparer autant qu’il eft néceflaire, pour pouvoir, l’examiner
enfuite avec des Verres qui.grofîiffent davantage..
Q u a n d on y. veut employer c.es derniers verres, l’Eçrou
de l’anneau de Cuivre d b, Fig. 3 , adapté pour les recevoir, fe
place par un autre Ecrou qu’il a en a, à la vis Y de la branche
X Z Fig. 1. On.fait entrer la vis de la Lentille dans l’Ecrou b.,
& l’on conduit.enfuite le bras R X Z de fa çon, qu’on met
le
L E T T R E A M. L E C A T . *
îê Verre à fon Foyer, d’où on le fait promener ou arrêter à fon
g ré , fur tous.les points de l’objet qu’on examine.
L ors que les Verres Microfcopiques ne groffiffent que medio^
crement, il eft aifé de les fixer à leurs points de vue, fans autre
fecours que la main. S’ils font, très forts, la choie eft. plus difficile;
& en ce cas, après avoir baiffé le milieu du Bras R X Z jufques
fiir la Table P Q , & avoir pofé. fon verre un peu plus près de
l’objet que le vrai point de diftance, on fe fert utilement d’un
Coin de bois Fig. 4.,.au moyen duquel, en i ’introduiiànt entre le
Bras & la Table, il eft facile de foulèver autant ce Bras, qu’il eft
néceffàire pour arrêter la Lentille ,,precifément à la hauteur qu’il
faut pour voir diltinctemcnt.
O u fi l’on veut, on met au Bras R Y Z un crochet de cuivre,
dont on paffe l’extrémitéterminée en vis, parle trou n, de
la Table P Q , & après avoir placé fon verre un peu trop haut,
on le fait defcendre infenfiblement à fon point de vue, au moyen
d’un Ecrou,.que l’.on met.fous Table à la*.vis.du Crochet.
L ’ouverture quarrée W , de la Table P Q , fert à pouvoir , y
placer un autre Bras mobile,femblable à R X Z .. On met au bout
de ce Bras un Verre convexe,propre à .raffembler les rayons de lumière,
pour les répandre fur l’objet, s’il eft.befoin de l’éclairer
beaucoup : ou bien l’on y placé un Verre microfcopique, lors
que l’autre Bras porte.une Loupe, afin.d’avoir ainfi à la main
deux Verres diffèrens.
L a Fig. j , eft un Couvercle , dont il y en a deux l’un
blanc, l’autre, noir. On en couvre le Miroir I K Fig. 1 , quand
A 3 oru