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areunxf er. ment.
* Fig. 3.
K, L, M; N.
voit, d’un bout à l’autre, quantité de traits opaques irréguliers
très blancs, de différence grandeur & ligure, qui, depuis fon
commencement jufques bien avant dans fon fourreau, font
courts & placés comme en échelons ; enfuite, devenant plus
longs & plus rares, leur direction, différemment oblique , les
fait ferpentiller en tout fens jufqu’à fon autre extrémité.
Q_u and on ouvre les Corps reniformes, on trouve qu’ils
font pourvus d’une double tunique peu forte. L ’extérieure en
eft la plus mince ; l’intérieure, qui eft celle qui paroit en vue
Fig. 3., où l’on a repréfenté ce corps ouvert, eft épaiffe &
très molaffe.
D ans un corps, qui a acquis toute là grandeur, la tunique
intérieure forme, en dedans, par des duplicatures, quatre cellules
, qui renferment quatre vaiffeaux * blancs, opaques, très
réguliers, & liffes, dont la figure approche de celle d’une poire,
lesquels, avec les duplicatures, rempliffent toute la capacité
de .cette partie.
C es quatre vaiffeaux font femblables entre eux , & à ceux
du côté oppofé. Ils ont chacun, tout au plus, la groffeur d’un
grain de millet 3 leur arrangement eft naturellement tel qu’on
le voit repréfenté Fig. 3. Ils fe terminent chacun par une
courte queue 3 ces queues, le réunifient toutes quatre en O , où
commence la queue du Corps reniforme , dans laquelle elles
s’ouvrent ; du refte- ces vaiffeaux paroiffent entièrement détachés
de la tunique qui les renferme. Ils font formés par une
membrane allez forte, mais d’une tranfparence & d’une tenuité
té extrêmes, laquelle ne contient qu’une matière blanche pâ-
teufe, conglomérée en petits grains, qu’on n’apperçoit qu’à
l’aide d’une forte Loupe.
C es quatre Vaiffeaux, au refte, ne font pas toujours ainfi
façonnés dans tous les fujets.
D ans une Chenille déjà grande, mais encore éloignée de
quelques mois de. fon changement en Ciiryfalide, ils font plus
petits que n’étoient ceux qui ont été repréfentés Fig. 3. Je
leur ai trouvé la figure d’un fpheroïde oblong, & les pédicules
, par où ils communiquoient avec la queue du Corps reniforme,
étoient moins courts & plus -gros.
D a n s une autre Chenille, allez grande, mais encore plus
éloignée du tems de fa transformation, j ’ai trouvé ces vaiffeaux
raffemblés en une feule maffe blanche #, qui fe terminoit
en fraife d’un côté, & de l’autre par quatre pédicules réunis à
la queue du Corps reniforme, près du bout antérieur de cette
queue.
D a n s des fujets plus jeunes , il eft bien difficile d’y démêler
quoique ce foit.
Q_u and on examine, avec un bon Microfcope , les traits
blancs, irréguliers, & opaques, que la Loupe fait découvrir en
grand nombre à la queue du Corps reniforme, on les trouve
compofés chacun d’une touffe de filets crêpés, d’extrême finefi-
fe, qui ferpentillent, en fe mêlant les .uns dans les autres, de
la manière qu’on en voit deux touffes repréfentées Figures
y & 6.
* PI. XÜ4
Fig- +•
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