qui a longtems trempé dans du vin de grain, qui donnent la
couleur qu’on a dit que prend alors cette partie.
C haq.üe molécule paroit être renfermée dans une membrane
particulière : car bien qu’elles foient allez molles, on ne les
détaché qu’avec peine de la tunique à laquelle elles "tiennent.
L ’eau, ni le vin de grain , ne les detrempe pas, & elles refis-
tent quand pn les veut mettre en pièces.
L a Fig. i. PI. XFI11. repréfente fort en grand un morceau
de la tunique extérieure, vu en dedans, avec les molécules
qui y font attachées.
L a tunique intérieure a , dans cette partie', beaucoup moins
de confiftance que l’extérieure. Je n’ai point trouvé qu’elle fut
double, & je ne l’ai pu faire defiler. Dans un fujet, de deux,
dont j ’ai examiné le dedans des VailTeaux foyeux, cette tunique
renfermoit quatre ou cinq filets, tels que ceux que j ’ai dit
qui fe trouvoient dans la partie qui précède. Ils commençaient
* p i . XIK à fon extrémité antérieure #. Ils étoient de differente longueur,
Fig. io. B. 0 ■
de forme irrégulière, & placés bout à bout les uns des autres.
Ils occupoient enfemble une longueur de i y lignes. On en a
repréfenté deux, Fig. 12., dont le plus court avoit à peine
une ligne & demie. Après ces 1 y lignes de défiance de B ,
Fig. 10., je n’ai plus trouvé, dans ce fujet, aucun filet pareil
jusqu’à l’autre extrémité de fes Vaiffeaux foyeux.
D ans l’autre fujet, qui n’avoit aucun de ces filets, je trouvai
la partie intermédiaire de l’un de fes vaiffeaux remplie,
d’un bout à l’autre, d’une fubftance très blanche,, opaque, tenace,
nace, à laquelle paroiffoient, à divers endroits, des marques
circulaires tranfparentes. Dans la même partie de l’autre vaif-
feau, on trouvoit cette fubfiance blanche par intervalles, transparente,
couleur de gomme commune, élafiique, forte, & en
tout femblable à ces filets; mais cylindrique, & beaucoup plus
épaiffe, quoique de moitié moins qu’aux endroits où la fubftance
étoit encore blanche & opaque; ce qui rend très probable
que cette fubftance, tranfparente ou autre, & les filets,
ne font que de la matière fbyeufe, plus ou moins préparée &
figée.
L a partie pojlérieure % des Vaiffeaux foyeux eft parfaite- Partie pofté- rieure.
ment opaque ; les molécules, qu’on entrevoit diftindement à * CD-
l’intermédiaire, ne fe découvrent ici qu’avec peine, & fouvent
point du tout; ils font plus g ro s , & de forme plus irrégulière
que ceux des deux extrémités de la partie intermédiaire.
Cette partie poftérieure finit à la hauteur environ du commencement
du premier gros Inteftin. Je ne faurois bien décider
fi elle eft aveugle ou non par le bout. On diroic d’abord
qu’il ne tient à rien; mais, pour, peu qu’on l’examine
, on en voit fortir un filet, par où il communique a-
vec le rameau d’une branche de la tige mufculeufe gaftri-
que ç y *. * p/.
L a maniéré, dont fe fait cette communication, a été repré- vifmeIDM-Ur
lèntee fort en grand, PI. XV 111. Fig. 3. A , eft l’extrémité l'inférieure,
poftérieure du Vaiffeau foyeux. A B , eft le filet par où il communique
avec le rameau B des deux dans lefquels la branche G
de