fLro’Enctaaillel.é
*ri.i.r,g.7.
C II A P I T R E I V.
Des Parties extérieures de la Tête de la Chenille, vues à.;
la Loupe £j? au Microfcope, & de quelques
Parties fol ides que la Tête renferme
Q N a- vu, dans le Chapitre précédent i, que la forme extérieure
de la T ê te de nôtre Infecte refulte de l’affembla-
ge de neuf pièces principales, dont les deux premières, favoir,
l’Ecaille frontale & la Lèvre fupérieure, ne parodient que
quand on regarde la T ê te en deffus dont les 'fix fuivantcs,
favoir, les-deux Ecailles pariétales , les deux Antennes, &
lés deux Mâchoires, font toûjours vifibles, mais en diffèrent
fens, foitque l’on confidère la Tête en deffus, foit qu’on la
regarde en défions ; dont la'dernière,1 lavoir, la Lèvre inférieure
avec fa Bafe, fi Filière, & fes Barbillons ", Tfeft
vifible, que lors qu’on regarde la Tête dans une fituation rett-.
verfée.
P our fuivre l’ëxamen de toutes ces parties, dans le même
ordre, je commencerai par celles qu’on n’apperçoit que lors qu’on
regarde la Tête en deffus. La première ,. & la plus apparente,
en eft, Y Ecaille frontale A d e *■ ; Elle eft percée de quelques
poils d’un blond ardent, comme le font les autres parties
de la Tête. Sa figure aproche de celle d’un Triangle ifofeele
curviligne , dont les- deux angles,, à la Bafe d e , auroient été
tronqués & arrondis, & dont l’angle-, au fommet A , auroit
f l x A r l J 3 été
été uft peu émouffé. Ses. deux cotés fo terminent par deux
lignes circonflexes fymmetriques, & fa bafe par un trait ondoyant
pareil. Cette Ecaille a quelque convexité, & eft gravée
de deux filions ondoyans, affez profonds, qui vont depuis
là bafe jusqu’à fon fommet, & forment, fur fEcaille, la figure
d’une Languette. La moindre L ou pe, & même de bons
yeux feuls fuffifent pour la faire trouver très raboteufe ; mais,
ce qu’on n’apperçoit qu’au moyen du Microfcope, c’eft que toute
fa furface eft de plus chagrinée de grains ronds inégaux, extrêmement
fins.
^Eule eft étroitement unie, par les côtés, aux Ecailles pariétales,
par le fommet, à la peau du cou, qui paroît tenir un'
-peu de l’écaille, à l’endroit de leur jonûion, & p a r la bafe, à
la Lèvre fupérieure.
C e t t e Lèvre * , la fécondé des deux pièces, qui appartiennent
uniquement au deffus de la T ê t e , eft compofée de deux
parties principales, l’une antérieure, qui eft écailleufe en deffus,
l ’autre poftérieure, qui eft toute membraneufe.
C e t t e dernière tient à la baie de l’Ecaille frontale, & eft
un peu plus large que cette bafe; fa couleur eft grifàtre ; fon
bord antérieur eft replié en dedans fur lui même, & le pli en
eft adhérent, par fon extrémité, au bord poftérieur de l’Ecail-
le , qui forme le deffus de la partie antérieure de la Lèvre, ce
qui fait rentrer ce bord fous la partie poftérieure, de manière,
que, dans Pétât naturel, on ne le voit jamais, & qu’il faut faire
violence à la Lèvre, en la tirant, pour déplier ce bord, & le faire'
paroître à découvert, E 2 C e t -
pLéar ieLuèrvèr.e fn-
* Fig. 7. Ed«
tSéar iepuarreti.e pos