Dans l’état naturel, fe.s deux Apophyfes I & K , qui ont la
forme de têtes d’o s , font appuyées contre le deflous des deux
^ipopbyfes zygomatiques Z Z Fig. i . , & y font adhérentes.
L es deux Montans & la Tra-verfe de la Porte fervent
comme on le fera voir en fon lieu, de points fixes à plufieurs
Mufcles, qui tiennent au côté concave de la courbure de la
Traverfe &c des Montans, qui ne parodient avoir ces différentes
courbures que pour pouvoir d’autant mieux foutenir l’action
des Mufcles fans céder.
CHAPIC
H A P I T R E V.
Des Parties extérieures du Corps de la Chenille, vues à la
Loupe £3? au Microscope, de quelques Parties
folides, que le Corps renferme. ..
aJr ^Ü TR E les éminences, les plis, lës rides , & lés enfonce- La Pau.
mens, placés en fymmétrie, que la fimple vue découvre
à la Peau de la Chenille , la Loupe nous fait voir qu’elle eft
encère toute gravée de filions, qui, la parcourrant: ên tout fens,
forment fur elle un lacis réticulaire, femblable' à celui que l’on
remarque fur le deflus de nos mains-, quand on les regarde
de bien près ; mais incomparablement plus fin & plus ferré.
E t , dans une Chenille vivante , expofée à un jour favorable,
on obferve aüfli, dans fa peau, le long de la Ligne fupérieure,
& par-tout où cet Infede n’eft pas d’un rouge fon cé , un
tiffu irrégulier de vaiffeaux , ou de filamens très blancs , qui
la parcourrent en tout fens, & qui, à la Loupe même, ne parodient
pas plus gros que des fils de toile d araignée.
A u Microfcope on trouve encore la peau, outre cela, toute
chagrinée de grains inégaux, fi petits, qu’ils échappent même
à la Loupe.
C e t t e peau, au refte , a la confiftance & l’épaifleur à- compose ds*
deux Tunipeu
- près du parchemin vierge ; elle a quelque tranfparence ; ques.
quoiqu’elle parodie fimple , elle eft, en effet, double, & , avec
I 2 des