* Voyez
Fig. 2.C, D.‘ rLieigunree. inféBforpidhea
gdee. l'ce- * Voyez Fig. i. A, B, C.
t Fig. *,
dent, en divers fens, fur la partie intermédiaire de l’oefopha-
g e , fe réunifient, en deflus & en deflous, vers fa partie pof-
térieure, & compofent, de chacun de ces côtés, huit mufcles
droits, moins larges, mais plus épais que les mufcles circulaires,
& que, pafiant fous ces derniers mufcles, ceux qui font
du côté de la Ligne fupérieure, feparés, ceux qui font du côté
de la Ligne inférieure réunis en un faifceau * , ils defcen-
dent en droiture vers l’eftomac, pour concourrir à former les
mufcles droits qui fe répandent fur le ventricule.
O n voit ramper , le long de la Ligne fupérieure de l’oefo-
phage une bride flottante très blanche & très forte. C’eft
la bride de l’oefophage. On a déjà remarqué, en parlant du
coeur , qu’elle dérivé du poftérieur des trois petits ganglions
frontaux, lequel paroit ici fur l’oefophage, entre les deux paires
de mufcles ^ d’ou, après avoir percé le canal du coeur,
elle pafle entre ce canal & l’oefophage , & communique, de
diftance en diftance, avec l’un & avec l’autre par de courts filets,
fi forts, qu’ils déchirent ces. vifcères quand on les en veut
arracher.
A u commencement de la partie poftérieure de l’oefophage
cette bride fe partage en trois branches, dont celle du milieu,
qui eft la plus deliée, fe répand fur cette partie, & difparoit
avant de parvenir a l’eftomac ( Les deux autres branches, apres
avoir communiqué, par quelques petits filets, avec les mufcles circulaires
de l’oefophage, s’en détachent, fe fourchent, s’attachent
à la partie antérieure du ventricule, & s’y ramifient.
E-n
E n enlèvant les mufcles circulaires, & les mufcles droits, qui Tum<iucî'
font deflous, on met à découvert une membrane, qui eft la
continuation de la tunique fupérieure de la partie intermédiaire
de l’oefophage, à laquelle la tunique inférieure continue d’être
adhérente jufqu'au Ventricule. Grand nombre de fibres longitudinales
très déliées m’ont paru ramper fur le deflus de cette
première tunique. Elle n’étoit pas irrégulièrement froncée à
cet endroit, comme à la partie intermédiaire ; mais pliffée, lui-
vant là longueur, de manière que les plis étoient peu lènfibles
du côté de la partie intermédiaire de l’oelophage, & qu’ils de-
venoient plus profonds , à mefure qu’ils aprochoient du ventricule.
Q u a n d on ouvre l’endroit de la communication de l’oefo- L’Eftomac.
phage avec le ventricule, on voit que cette double tunique
defeend, dans la cavité même de ce vifeère, de la profondeur
à-peu-près d’une ligne ; que dans cette cavité fes plis longitudinaux
s’éfacent pour en former de moins réguliers & de plus
amples ; qu’enfuite, fe repliant en dehors fur elle même, elle monte
autant qu’elle étoit defeendue, après quoi , faifant un pli
contraire, elle paroit en dehors, & devient le commencement
du ventricule, comme il eft aifé de s’en aflurer, en détachant les
petits mufcles droits qui paflent de l’oefophage fur ce vifeère, &
tiennent la partie poftérieure _ de l’oefophage affujettie à cette II-
tuation; car alors, pour peu qu’on tire ce dernier Vaifleau, on
voit que ce qui en a pénétré- dans la cavité du ventricule, f e .
dédoublé, qu’il en fort, & que fes extrémités continuées font les
tuniques du ventricule. N n n L ’u