* fi. XII'.
Fig. 2. B C.
♦ CD.
des endroits, irrégulièrement contournés en helice , dans le
goût des colomnes torfes, comme on le voit PI. XIV. Fig.
9 - > où l’on en a repréfenté un bout grolïl au Microfcope , ils
ne m’ont paru être qu’une continuation des inteftins grêles.
Car en enlevant un morceau de la tunique extérieure du lac
fcecal j auquel tenoit, par un elargiflement ®, l’extrémité des
deux paires de . ces inteftins, qui aboutiffent, à droite & à gauche
, tout près 1 un de l’autre, à ce lac, vers l’intermédiaire
inferieure , j ai trouve que les extrémités ^ de deux paires de
vaiffeaux , qui me parodiaient femblables à ceux qui rampent
fous cette tunique , s’uniffoient aux extrémités de ces 4. inteftins,
dont ils fembloieot_ être une continuation.
L eurs autres extrémités ne font pas faciles à démêler. A
deux reprifes j ’en ai trouvé, ou du moins cru en trouver deux,
l’une près de l’autre, vis - à - vis du ‘troifième gros inteftin, vers
le bord du côté lùpérieur de la tunique, fur laquelle, ils ram-
poient, & j’ai vu qu’à cet endroit, ils étoient plus déliés, &
n’étoient pas contournés comme ailleurs.
D e u x autres de leurs extrémités, m’ont paru avoir leur in-
fertion, l’une à droite* l’autre à gauche, dans le bas de la tunique
intérieure, près des Lignes latérales j mais fi des vaiffeaux
font au nombre de fix , comme il y a apparence, l’extrémité
poftérieure de deux m’eft entièrement échappée.
•. A y a n t mefuré tous leurs bouts, .j’ai trouvé qu’ils avoient
enfemble quatre pouces , quatre lignes, de longueur , ce qui
feroit huit lignes & deux tiers pour chacun, s’ils étoient
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fix , comme il y a apparence, & qu’ils fuffent d’égale longueur.
Q uand on a .enlevé les trois tuniques du facfoecal, on voit"
qu’elles couvroient une cavité allez fpacieufe , qui occupe la
fubdivifion du dernier Anneau, & au bas de laquelle fe trouve
l’Anus.- Elle eft reprélèntée ouverte, & en grand, PI. XIII.
Fig. 7. A , eft l’orifice poftérieur du 3° gros inteftin. B , eft
1 ouverture de 1 Anus, qui eft ici prelqué fermé, & qui ne pa-
roit quen partie. C C , font deux malles membraneules, de
forme fingulière; leur membrane eft très forte; elle couvre les
mufcles- moteurs des jambes poftérieures.
V o i l a , à-peu-près, tout ce que j ’ai pu découvrir de la
ftructure de lOelbphage, du Ventricule, des Inteftins, & du
Sac foecal, qui, toute fimple-qu’elfe paroiffe d’abord, ne lailTe
pas, comme on voit, d etre très compolée, & certainement elle
nous le paroitroit bien davantage , fi l’on pouvoit pénétrer
les fecrets refforts qui mettent tant de parties en état d’exécuter
leurs différentes fondions.
Q u’on fe-rappelle feulement le nombre des mufcles, que nous
avons trouvé à ce canal continu, qui v a , en droite ligne, de
la bouche à-la partie poftérieure , & l’on fera furpris de voir
qu’il y en a plus de quatre fois autant que l’on en compte au
Corps humain. Les voici;
Mufcles
L a partie de l’oefbphage, qui eft dans la tête, en a -
S a partie intermédiaire eft couverte d’un lacis de cordons